http://documentationcentre.com/fr/blogs/news.atom documentationcentre - Blog 2020-07-23T09:59:00+02:00 documentationcentre http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/mortelle-adele-kids-favorite-french-comics-heroin-she-smashes-stereotypes-and-we-totally-love-her 2020-07-23T09:59:00+02:00 2020-07-23T18:06:53+02:00 Mortelle Adèle, l’héroïne préférée des enfants ! Elle bouscule les clichés et on l’adore ! Murielle Sitruk

Connaissez-vous Mortelle Adèle ?!

Cette petite fille espiègle, ultra drôle et libre, créée par Antoine Dole alias Mr Tan et dessinée par Diane Lefeyer depuis 2014.

Adèle a une imagination débordante en matière de bêtises surdimensionnées, elle n’est pas gentille, bouscule volontiers son entourage et surtout ses parents !

Mais alors pourquoi est-ce que les enfants (et les parents !) l’aiment autant ?!

Faites le test : mettez un tome Mortelle Adèle entre les mains d’un enfant fille ou garçon (à partir de 7 ans, dès les premières lectures) et attendez 3 minutes. On vous garantit un éclat de rire rapide et de bon cœur !

Mortelle Adèle a fait partie des premières lectures d’Ella (qui a 10 ans aujourd’hui), et très vite nous avons adopté tout son univers. Ni une ni deux et elle attendait chaque tome avec impatience (et il fallait se ruer en kiosque ou en libraire le jour J bien sûr !).

Qu’est-ce qu’elle apprécie dans cette petite héroïne : elle est drôle, intrépide, elle n’a peur de rien, elle fait sa loi et imagine des bêtises XXL, elle bouscule les clichés et les règles …

Pendant le confinement, nous avons lancé les « Mini Talks » en live sur Instagram, des échanges bienveillants pour découvrir le parcours de femmes inspirantes pratiquant des passions ou exerçant des métiers souvent associés aux hommes.

C’est Ella qui posait les questions à nos invitées et elle m’a demandé si nous pouvions aussi interviewer les auteurs qui se trouvaient derrières son héroïne, Mortelle Adèle !

Puisque nous interviewions des femmes inspirantes, pourquoi pas en savoir plus sur Adèle, qui était une inspiration pour elle et plein d’autres enfants !

Alors on s’est lancées et le 6 juillet, rendez-vous était pris avec Antoine Dole alias Mr Tan, créateur et scénariste de Mortelle Adèle et Diane Lefeyer, sa dessinatrice ! Quelle joie !

Ils nous ont fait un grand cadeau en partageant ce moment avec Ella (et moi !) et tou.te.s les futur.e.s spéctateurs.rices en lui réservant même quelques surprises à découvrir dans la vidéo !

On est très heureuses d’avoir pu vivre ce moment et surtout de pouvoir le partager ici sur Pourquoi Princesse.

Antoine Dole, Diane Lefeyer et leur extraordinaire personnage, Mortelle Adèle, portent haut et fort les valeurs qui nous ont poussées à créer Pourquoi Princesse.

Pour preuve, deux petites citations qu’on a déjà partagé sur les réseaux sociaux mais qu’on grave ici parce qu’on les aime trop !

"Mais c'est complètement injuste les princesses doivent s'entretuer pour espérer qu'on parle d'elle alors que les garçons deviennent des héros de contes sans avoir à remuer le petit doigt!" dans « Mortelle Adèle au pays des contes défaits » chez Bayard. Mr Tan / Antoine Dole – Diane LeFeyer 

Si vous voulez en savoir plus, foncer découvrir la collection Mortelle Adèle, il y a de quoi faire !

À ce jour, 17 tomes, 1 roman, 4 magazines, des extras, des hors-série, des jeux et tout un univers de produits dérivés !

Longue vie à Mortelle Adèle et à tout son univers !!!

PS : cet article n'est pas du tout sponsorisé :) Il vient du fond du cœur !

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/the-great-gender-equality-giveaway 2020-06-15T11:31:00+02:00 2020-06-22T12:02:13+02:00 LE SUPER JEU DE l’ÉGALITÉ ! Murielle Sitruk  

Pour construire ensemble le monde de demain il faut quand même quelques outils.

En matière d’égalité filles-garçons il manque encore un peu de matière et c’est pour cette raison que nous avons eu l’idée de créer Pourquoi Princesse et de nous lancer dans cette grande aventure.

Pour fêter cette année scolaire qui se termine bientôt (ou déjà !) et qui nous a appris tant de choses (et pas que sur les maths et la géo !), nous vous proposons de gagner un kit complet pour accompagner votre été et celui des kids en toute égalité !

Plus de 200 € de cadeaux à gagner avec : 

  • des lectures inspirantes pour grand.e.s et petit.e.s, 
  • des jeux pour tous les kids et 
  • des T-shirts pleins de supers pouvoirs.

Alors vous jouez ?!

Le jeu se déroule du 15 juin au 21 juin 2020 (minuit).

Cliquez JE M'INSCRIS ou ce lien ICI pour vous inscrire !

Plus vous partagez, plus vous augmentez vos chances de gagner.

Le tirage au sort aura lieu le lundi 22 juin.

Mais qu’est-ce qu’on trouve exactement de ce cadeau complètement fou ?!

Des livres pour les grand.e.s !


« Tu seras un homme -féministe- mon fils ! » d'Aurélia Leblanc chez Marabout - 15.90€ 


« Guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses » de Catherine Dufour in Livre de Poche - 7.90€ 


« Fille-garçon même éducation » by Phila Hintikka et Elisa Rigoulet chez Marabout - 15.90€ 

Des livres pour les petit.e.s ! 


« Je Peux être Pilote » par Pourquoi Princesse - 17,95€ 

 


« Partageons les couleurs » par Pourquoi Princesse – 10.90 € 

« Le livre qui te dit enfin tout sur les filles et les garçons (la fin du grand mystère) » de Françoize Boucher chez Nathan - 10.90€ 

Des jeux canons pour les filles ET les garçons ! 


« Le kit Sew & Glow » de Tech Will Save Us pour créer des badges lumineux - 24.99€ 


« Le kit de vision animale » de chez Koa Koa 29.90€ 

Une poupée Lottie astronome « Stargazer » et une tenue d’astronaute - 34€


Le jeu des 7 (vraies) familles de chez Apiki - 11,90€ 

Des vêtements garantis sans stéréotypes pour les kids ! 

2 T-Shirts (ou bodys pour les plus petit.e.s !) à choisir librement dans la collection Pourquoi Princesse d’une valeur de 25€ chacun 

Avec tout ça on vous promet un été bien équipé sous le signe de l’égalité fille garçon !

Encore merci d'être de plus en plus nombreu.x.ses à nous rejoindre dans cette aventure.

On espère que ça vous plait, surtout n’hésitez pas à partager autour de vous.

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/our-quarantine-girl-power-playlist-20-female-artists-we-love 2020-03-29T19:00:00+02:00 2020-03-29T19:11:52+02:00 Notre playlist Girl Power spéciale confinement : 20 femmes inpirantes qu'on adore ! Murielle Sitruk Pendant cette période de confinement, la musique est très présente chez nous … que ce soit pour travailler chacun de notre côté pendant la semaine ou pour se poser pendant le week-end, il y a toujours de la musique quelque part !

Évidemment, pas toujours facile d’avoir une playlist qui plait à tout le monde en même temps ! Parfois chacun garde ses écouteurs, et parfois on partage le son ensemble.

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Pourquoi Princesse Quarantine Girl Power Playlist

Pendant cette période de confinement, la musique est très présente chez nous … que ce soit pour travailler chacun de notre côté pendant la semaine ou pour se poser pendant le week-end, il y a toujours de la musique quelque part !

Évidemment, pas toujours facile d’avoir une playlist qui plait à tout le monde en même temps ! Parfois chacun garde ses écouteurs, et parfois on partage le son ensemble.

On a essayé de concocter une petite playlist Girl Power … Une sélection éclectique de femmes qu’on adore et qui nous inspirent, qui ont l’avantage de mettre (presque) tout le monde d’accord !

Partagez-nous vos musiciennes, chanteuses, auteure préférée, on adorerait compléter cette liste !

Si vous avez un compte Spotify, vous pouvez collaborer directement sur la Playlist !

Go go girls Go !!!

Notre super Girl Power Playlist est à retrouver ici :  POUQUOI PRINCESSE GIRL POWER PLAYLIST !

Go go girls Go!!!

 

1. Kate Bush  // Running Up that Hill

2. Stevie Nicks – Fleetwood Mac // Dreams

3. Blondie // Call Me

4. PJ Harvey // Send His love to Me

5. Carly Simon // You’re So Vain

6. Patti Smith // Because the Night

7. Billie Eilish // Bad Guys

8. Leslie Gore // You don’t Own Me

9. Bikini Kill // Rebel Girl

10. Beyoncé // Run the World (Girl)

11. Joan Jett & The Blackearts // Bad Reputation

12. Lou Doillon // Where to Start

13. Angèle // Balance ton quoi

14. Ms Lauryn Hill // Doo Wop

15. Alicia Keys // Girl on Fire

16. Cyndi Lauper // Girls Just Want to Have Fun

17. Taylor Swift // The Man

18. Sharon Van Etten // Seventeen

19. Melodie Gardot // Morning Sun

20. Phoebe Bridgers // Motion Sickness

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/role-model-portrait-meet-noemie-de-lattre-author-actress-audacious-and-committed-comedian 2020-03-05T23:47:00+01:00 2020-03-06T00:01:45+01:00 Portait inspirant // Rencontre avec Noémie De Lattre Autrice, Actrice, humoriste audacieuse et engagée ! Murielle Sitruk Portait inspirant // Rencontre avec Noémie De Lattre Autrice, Actrice, humoriste audacieuse et engagée !

Qui ne connaît pas encore Noémie De Lattre ?! Brillante, drôle, engagée, on ne se lasse pas de ses billets sur les réseaux si justes et pertinents qui forcent la prise de conscience (à voir en story sa fable géniale chez @fraiches). Actrice, autrice et bien plus encore, elle a imaginé un spectacle unique et essentiel « Féministe pour Homme » (prolongé jusqu’à la fin avril au Théâtre La Pépinière !) avec l’ambition de « revaloriser l’image du féminisme et montrer que c’est un engagement de l’humain pour lui-même, et non des femmes contre les hommes », évidemment on adore ! Son parcours, sa force et sa résilience nous inspirent et on a eu le grand bonheur de pouvoir échanger quelques mots avec cette femme extra qui montre le chemin d’un monde plus égalitaire!

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Qui ne connaît pas encore Noémie De Lattre ?! Brillante, drôle, engagée, on ne se lasse pas de ses billets sur les réseaux si justes et pertinents qui forcent la prise de conscience (à voir en story sa fable géniale chez @fraiches). Actrice, autrice et bien plus encore, elle a imaginé un spectacle unique et essentiel « Féministe pour Homme » (prolongé jusqu’à la fin avril au Théâtre La Pépinière !) avec l’ambition de « revaloriser l’image du féminisme et montrer que c’est un engagement de l’humain pour lui-même, et non des femmes contre les hommes », évidemment on adore ! Son parcours, sa force et sa résilience nous inspirent et on a eu le grand bonheur de pouvoir échanger quelques mots avec cette femme extra qui montre le chemin d’un monde plus égalitaire!

Actrice, comédienne, humoriste, autrice, tout ça à la fois ? Est-ce la bonne façon de décrire votre métier ?

Tout à fait ! c’est très bien !

Pourquoi avez-vous choisi ce chemin ?

Pour le chemin artistique : Il a toujours été là depuis ma petite enfance, vraiment.

J’ai passé toutes les étapes à chaque âge pour que cette passion soit considérée sérieusement, notamment par mes parents.

Toute petite déjà ma mère m’a dit si à 7 ans, à l’âge de raison, tu veux encore faire ça, je te prendrai au sérieux. A 7 ans je voulais toujours faire ça.

Ensuite elle m’a dit si à 11 ans à l’entrée en 6ème tu veux toujours faire ça, je te prendrai au sérieux. C’était le cas ! A 11 ans je voulais toujours faire ça ! Alors elle m’a dit passe ton bac et après tu feras ce que tu veux !

J’ai fait ce que j’ai voulu et je n’ai même pas attendu le bac ! Puisque j’ai joué les premiers spectacles que j’avais écrit moi-même dès l’âge de 15 ans !

Ecriture, interprétation, mise en scène…. Tout ça a vraiment toujours été mon ambition, ma passion.

Concernant mon engagement : C’est arrivé très tard, je faisais partie des gens auxquels je m’adresse aujourd’hui finalement, j’avaient même une vision un peu caricaturale des féministes.

Je viens de très très loin sur ce sujet.

La prise de conscience s’est faite sur la durée, c’était pas du tout un « déclic ».

C’est venu à la radio, je devais faire des chroniques. Je réfléchissais à quoi faire, et Frédéric Lopez m’a dit « racontes ce qui te met en colère », c’est drôle et intéressant.

Et très vite je me suis rendue compte que tout ce qui me mettait en colère était lié à mon genre !

Après c’est allé assez vite dans la progression, et une fois qu’on met les lunettes et qu’on ouvre les yeux…. on voit tout et on ne peut plus accepter sans rien dire !

Aviez-vous des modèles (féminins ou pas !) quand vous étiez enfant ?

En fait ma mère qui ne se revendiquait pas du tout féministe était quelqu’un d’extrêmement viril (je dis bien « virile » et pas « masculine » !) au niveau de son métier, son allure, tout ! Les voitures qu’elle conduisait, les fringues qu’elle portait, le boulot qu’elle faisait, la manière dont elle s’adressait aux gens, ce qu’elle m’a transmis, tout ! C’était un bonhomme ma mère ! Et un bonhomme viril en plus !

Elle attendait un garçon, je devais m’appeler Arthur, elle était très déçue que je sois une fille !

Donc elle m’a habillée et coiffée comme un garçon pendant très longtemps.

Et moi j’étais obsédée par la féminité, la féminité outrancière parce que j’avais aucun modèle de ça nulle part. Et j’étais fascinée par les icônes ultra féminines comme Rita Hayworth ou Marylin Monroe. Très tôt j’ai porté des talons, je me suis maquillée, très tôt très sexy, très féminine. C’était mon obsession.

En revanche, mes centres d’intérêts ce qui a façonné ma pensée n’avait rien à voir. Je me suis très tôt intéressée à la philosophie comme Nietzsche ou Schopenhauer, mais je ne les ai jamais considérés comme des modèles.

Ils me passionnaient je les lisais, mais je ne m’identifiais pas du tout à eux.

Quels étaient vos jeux et activités préférées quand vous étiez enfant ?

J’étais très souvent seule et sans le droit de regarder la télévision … donc m’occupais toute seule et j’étais très créative.

Je recréais mes dessins animés préférés avec des boites d’œufs, je construisais des trucs, je custumizais des Barbies…

Chez nous, on avait pas vraiment le droit de s’ennuyer…. sinon c’était qu’on manquait de ressources.

Déjà, Je me déguisais, je faisais des spectacles …

Avez-vous senti à un moment dans votre parcours que le fait d’être une fille/femme a été un frein ou était tout simplement perçu comme original/atypique (notamment quand il s’agit d’humour) ?
Et si oui qu’avez-vous pensé à ce moment-là, qu’est-ce qui vous a fait avancer ?

Non, je n’ai jamais senti la surprise ou eu la sensation d’être perçue comme atypique ou originale.
Mais, j’ai toujours été créatrice ET interprète, et dans tous les groupes, les compagnies, dont j’ai fait partie, systématiquement on retenait uniquement de moi que j’étais actrice.
Et puis comme j’étais considérée comme plutôt jolie, ça paraissait évident de me percevoir comme actrice.
Le nombre de fois où on m’a dit « Ah ! c’est vrai que tu écris aussi ! » c’est fou !
Je me souviens d’un concours, « Made in Palmade » dans lequel on devait écrire des sketchs… et je gagnais quasiment 1 semaine sur 2, je gagnais pour des sketchs que j’avais écrits et à chaque fois le producteur me disais « Ah oui ! c’est vrai que tu écris toi ! »
C’était insensé !
J’étais toujours ramenée d’abord à mon statut d’actrice. A tel point que ça a déteint sur moi. C’est à dire que je me suis très vite assumée comme actrice, et j’ai mis des années, attendre de recevoir plusieurs prix, avant de pouvoir me dire « bon ok je suis aussi Autrice en fait !». J’ai mis énormément de temps à être reconnue et me sentir légitime pour cette part de mon métier.

Les autres moments où être une femme a fait une vraie différence et qui ont été difficile:

-Evidemment le côté harcèlement, qui est le quotidien des actrices en général

-Et ensuite c’est quand j’ai été discriminée quand j’ai eu mon enfant. Mais ce qui a été le plus violent c’est que l’intégralité de mon entourage à ce moment-là a pris parti contre moi. Parfois en pensant bien faire et me protéger … mais tout le monde m’a conseillée de me taire ou carrément m’a dit que j’avais abusé un peu ...

Pour moi c’est vraiment la colère que j’ai encore du mal à digérer.

À quoi ressemble une journée typique dans votre vie ?

À part certains moment de vacances assez rares, je ne m’arrête jamais, H24 7/7 sauf 6 semaines par an au mieux !

Je me réveille assez tôt pour amener mon fils à l’école.

Le matin je suis plus créative donc je le consacre à l’activité d’écriture et à toute les choses « à faire ». J’essaye d’être très efficace sur ce court moment.

Je suis totalement focus car le temps m’est compté !

L’après-midi je suis plutôt dans l’action, donc je les consacre à des RDV de travail, des répétitions, des tournages, des événements, des interviews, des rdv de productions …

Ensuite j’essaye de récupérer mon fils à l’école (ça fait une « pause » … !)

Et le soir je reprends encore une phase créative ou alors je sors pour jouer ou voir une pièce…

Ma journée de travail s’arrête au mieux à 20h et au pire minuit !

Qu’est-ce que vous aimez le plus et le moins dans votre métier ?

Le plus : choisir comment j’utilise mon temps. Les moments où je peux gérer mon temps créatif librement, sur une journée ou demi-journée, sont ceux que je préfère.

Le moins : quand je ne suis plus du tout maître de mon temps justement ! Je suis très entourée mais il reste encore pas mal de choses, de relances, de coup de fil dont je me passerai bien !

Quels conseils donneriez-vous aux enfants qui ont peur de l’échec ?

C’est rare d’avoir conscience qu’on a peur de l’échec.

Donc on a pas la réaction adaptée au problème.

Il y a une phrase que j’adore « j’ai décidé d’être moi-même parce que les autres étaient déjà pris » qui me porte beaucoup en fait chacun est lui-même dans sa propre vie et ne fait les choses que pour soi-même. Ce qui t’arrive comme tu le ressent n’appartient qu’à toi. La tristesse, la colère ou même l’amour des autres ne les concerne qu’eux. Ne te concerne pas. Même si tu es l’objet de ces émotions.

L’échec est relatif. Si tu comprends cette unicité, tu ne peux pas échouer.

Comment gardez-vous votre force et votre positivité face à tous ces défis ? Avez-vous une habitude, un rituel ?

Oui, c’est récent.

Tous les ans retraite ayurvédique en Inde.

Et toute l’année j’essaye de suivre ces préceptes le yoga, la méditation et de me former à des pensées sages. Je mets toutes les chances de mon côté. Je « travaille beaucoup » à être heureuse.

À votre avis, que pourrait-on faire, ou créer pour que les filles puissent être inspirées et grandir en pensant qu’elles peuvent tout faire ?

Changer radicalement de paradigme, changer totalement ce qu’on leur apprend à l’école comme à la maison…. Je le vois avec mon fils, je passe beaucoup de temps à juste déconstruire ce qu’il retient. On a un énorme chantier…

Quels conseils avez-vous pour les filles qui ont besoin de faire face aux obstacles et qui croient tout simplement qu’elles ne peuvent pas ?

C’est tellement compréhensible qu’elles ressentent ces limites en même temps tellement pas normal… je ne sais pas si un conseil peut suffir. C’est plutôt les parents, les personnes qui les entourent qui peuvent apporter quelque chose. S’il suffisait d’apporter un conseil, on aurait pas un vrai problème.

Et c’est quand même embêtant je trouve que ce soit aussi à nous, aux petites filles de porter cette responsabilité de « surmonter les obstacles », c’est le monde dans lequel on vit qui ne tourne pas comme il faut, c’est pas à elles de porter cette responsabilité.


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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/why-i-let-my-son-dress-up-like-a-princess 2019-11-06T07:30:00+01:00 2019-11-06T07:30:00+01:00 Pourquoi je laisse mon fils s'habiller en princesse Laura Drewett Il est hyper tôt samedi matin. Mes deux enfants, qui ont 5 ans et 2,5 ans, commencent la journée en sautant sur moi dans mon lit. “Maman, lève-toi et joue avec nous !” “Urrrr!” Je jette un coup d’œil à l’horloge. Il est 7 heures du matin.

Ai-je mentionné que je ne suis pas du tout matinale ? Je me retourne et je gémis : “Encore dix minutes.” Je sais qu’ils seront de retour dans 5 minutes, me sautant dessus encore une fois ! Soudain, mes yeux s’ouvrent.

Il est 7h15 et la maison est complètement calme.

Je sais ce que ça veut dire : PROBLÈME ! Quand tout est silencieux dans la maison, mes enfants sont en train de faire une grosse bêtise!

Je vais dans le salon, m’attendant à trouver des jouets éparpillés partout sur le plancher ou à voir les enfants regarder la télé quand ils n’ont pas le droit. Mais au lieu de cela, je trouve ma fille habille en déguisement d’Elsa de « La Reine de Neige » et mon fils vêtu en déguisement d’Anna. Tous les deux tournent comme des princesses. Tous deux rient et tournent en rond jusqu’au point où ils deviennent étourdis.

Je dois l’admettre. Au début, je suis un peu décontenancée. Dois-je enlever la robe de mon fils et lui dire : “Tu t’es bien amusé, maintenant il est temps de t’habiller et de commencer la journée.” ?  Après tout, c’est ce qu’on m’a appris à faire. Les garçons ne devraient pas porter de robes. N’est-ce pas ? Mais au lieu de faire ça, je les laisse faire. Ils s’amusent tellement et ne font rien de mal. Pourquoi ne les laisserais-je pas continuer à jouer?  

Vers 9h30, il est vraiment temps de les habiller pour que nous puissions commencer « la routine de samedi matin » (courses, courses, parc).

Ma fille me supplie, « Maman, je peux porter mon costume d’Elsa pendant qu’on va faire du shopping ?” Je commence à enlever le déguisement d’Anna de mon fils, et il se met à crier très fort. Je me rends compte par ses cris et ses gestes que lui aussi veut garder son costume d’Anna pendant que nous faisons des courses.

Qu’est-ce que je fais ? Est-ce que je le laisse faire ce qu’il veut, ou est-ce que je lui enlève son costume et l’habille de ses « vêtements typiques de garçon » ? Puis tout m’est venue à l’esprit. Pourquoi est-ce que je me pose cette question alors que je n’hésite pas à laisser ma fille garder son costume ?

Ma fille et mon fils adorent le film « La Reine de Neige ». Pour eux, Elsa et Anna sont des superstars. Pour eux, être une princesse signifie que vous êtes un être spectaculaire avec des pouvoirs magiques.

 

Il est temps pour moi de m’évaluer, réfléchir à mes sentiments. Pourquoi j’empêcherais mon fils d’être heureux, parce qu’il est si heureux de porter ce costume ? De quoi ai-je si peur ? Que pensent les autres de moi ou de mon fils ? Les commentaires qu’ils peuvent faire et comment ces remarques pourraient l’affecter ou le blesser ? Ne vaut-il pas mieux le laisser être qui il est et porter ce qu’il veut ? N’est-il pas mieux de lui apprendre à avoir confiance en lui-même et en ce qu’il aime malgré ce que les autres peuvent dire ?

Quand on voit des jeunes garçons dans les médias ou dans le marketing, on les voit toujours grimper, faire des bagarres, se salir, ou jouer avec les voitures et les trains. Vous savez, « des trucs de garçons ». Nous ne voyons pas vraiment de photos de garçons jouant à la dinette, s’occupant de leurs poupées ou s’habillant en costume de princesse. Nos fils grandiront dans une société qui leur dira de réprimer leurs émotions, de ne pas avoir d’empathie, d’être « un vrai homme » et de supprimer tout ce qui est considéré comme « féminin » ou « faible » en eux. Doit-il déjà commencer ?

Ce jour-là, j’ai décidé de le laisser porter ce qu’il voulait. Je voulais lui montrer, même à son jeune âge, qu’il doit être bien dans sa peau tel qu’il est et ne pas s’inquiéter de ce que les autres disent de lui.

Alors ….nous quittons la maison en pleine tenue de princesse. Monoprix nous voilà… moi, Elsa et Anna !

Et quand on y est arrivés, vous savez ce qui s’est passé ? Rien ! Personne n’a rien dit.

J’attendais le premier commentaire sur « mes deux belles filles ». J’avais préparé tout un discours pour la première personne qui me demande pourquoi j’ai laissé mon fils porter un costume de princesse. Mais en fait, personne n’a fait de commentaire. Ni à l’épicerie, ni au marché pour acheter des légumes, ni chez le boucher, ni au parc après tout cela. C’est exact, messieurs mesdames. J’ai inventé tout ce dialogue et ce drame dans ma tête, et mon fils n’a jamais compris la différence.

Mais une chose est claire . . . il était très heureux dans sa robe Anna. Et encore plus beau, c’était de le voir tourner sans fin avec sa grande sœur sous le soleil radieux de cette belle journée d’été indien de fin septembre.

Est-ce que ton petit garçon veut aussi se déguiser en princesse ? Partagez votre histoire et vos pensées avec nous… Jetez un coup d’œil aux autres histoires ci-dessous ! Contactez-nous á [email protected]

This article initially appeared on Apiki.co blog. 

Ce petit garçon qui voulait s’habiller en Elsa pour Halloween et la réaction de son père

« Ceux qui nous connaissent savent qu’on laisse généralement Caiden libre de ses choix, jusqu’à une certaine limite. Eh bien, il a décidé de son costume d’Halloween. Il veut être Elsa. Et il veut aussi être Anna. Chiche.

Gardez pour vous les conneries sur la masculinité (…), le but d’Halloween est de permettre aux enfants de jouer à être leurs personnages préférés. »

Paul Henson

Ce père norvégien s'est déguisé en Elsa avec son fils pour lui montrer qu'il était important de "laisser tomber" et d'être lui-même.

Laura Drewett is the CEO and Co-Founder of Pourquoi Princesse. She’s also a mom to a boisterous, vivacious little girl and a calm, cuddly little boy. An American, she lives in the south of Australia with her husband and kids.

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/three-female-mathematicians-to-tape-to-your-wall 2019-10-18T07:30:00+02:00 2019-11-21T23:46:00+01:00 Les nanas qui déchirent ! : Trois mathématiciennes à afficher au mur ! Laura Drewett Les nanas qui déchirent ! : Trois mathématiciennes à accrocher sur le mur 

Saviez-vous que les femmes ont accompli des exploits incroyables dans le domaine des mathématiques ? Nous nous engageons à montrer des femmes extraordinaires qui ont fait des choses exceptionnelles à la génération de filles et de garçons d'aujourd'hui. C'est pourquoi nous vous donnons le ton avec ces brillantes mathématiciennes ; ces trois femmes méritent de voir leur photo collées sur votre mur: Maryam Mirzakhani, Katherine Johnson, et Karen Uhlenbeck.

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Saviez-vous que les femmes ont accompli des exploits incroyables dans le domaine des mathématiques ? Nous nous engageons à montrer des femmes extraordinaires qui ont fait des choses exceptionnelles à la génération de filles et de garçons d'aujourd'hui. C'est pourquoi nous vous donnons le ton avec ces brillantes mathématiciennes ; ces trois femmes méritent de voir leur photo collées sur votre mur.

Maryam Mirzakhani

Il n'y a aucun doute là-dessus, la photo de Maryam mérite une place sur votre mur. Maryam est bien connue comme lauréate de la médaille Fields en mathématiques. Elle a été la première, et jusqu'à ce jour, la seule femme à l'avoir reçue. De plus, elle a été la première iranienne à recevoir cet honneur. Elle a fait une déclaration en disant : "J'espère que ce prix inspirera beaucoup plus de filles et de jeunes femmes, dans ce pays et dans le monde, à croire en leurs propres capacités et à devenir les médaillées sur le terrain de l'avenir."

Maryam enfant en Iran. Photo appartenant à Maryam Mirzakhani, Source: Wired Science.

Née à Téhéran en 1977, Maryam a été une pionnière dès le début. Ayant grandi pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak, Maryam s'est d'abord intéressée à la lecture et à l'écriture de fiction, jusqu'à ce que son deuxième professeur de mathématiques au collège de Farzanegan découvre son immense talent avec les chiffres. Étudiante en Iran dans une prestigieuse école secondaire pour filles surdouées, elle a été la première fille à faire partie de l'équipe de l'Olympiade nationale de mathématiques. Elle n'a pas seulement concouru ; elle a marqué l'Histoire en recevant une médaille d'or et un résultat presque parfait en 1994 et rebelote l'année suivante avec une autre médaille d'or et cette fois un résultat parfait ! 

Après avoir terminé ses études à la faculté en Iran, Maryam a continué d'impressionner le monde des mathématiques durant ses études supérieures à Harvard. Sous la tutelle de Curtis McMullen, lauréat de la médaille Field, elle a terminé son doctorat en 2004, pour lequel elle a reçu des félicitations pour "sa thèse exceptionnellement créative et très originale", dans laquelle elle a résolu non pas un, mais deux problèmes « insolubles ». Spécialisée en géométrie hyperbolique et topologie, elle a travaillé comme professeur à Princeton, puis à Stanford. 


Malheureusement, Maryam a quitté ce monde trop tôt à la suite d'un cancer du sein qui lui a coûté la vie à l'âge de 40 ans. Elle ne sera pas oubliée. Le travail de Maryam a été révolutionnaire et inspirera bien des générations à venir. Elle a montré au monde qu'une fille peut faire tout ce qu'elle veut - un exemple fabuleux pour sa propre fille pour toutes les filles !

Katherine Johnson

Katherine G. Johnson, à NASA en 1966

Pour sa plus grande partie, le monde a découvert Katherine Johnson dans le film Les Figures de l’ombre de 2016, mais la vie de Katherine a été remplie de réalisations révolutionnaires qui ont bouleversé le statu quo, chacune étant remarquable en soi. Née en 1918, Katherine Johnson provoque une grande admiration. Dès l'enfance, le talent de Katherine pour les chiffres était évident. Elle travailla dur et excella, allant au lycée à seulement 10 ans. À l'âge de 18 ans, elle obtint son diplôme en mathématiques et en français avec la plus haute distinction du West Virginia State College. Elle poursuivit ses études lorsqu'elle fut choisie comme l'une des trois étudiantes afro-américaines à s'intégrer à un programme d'études supérieures à l'Université de Virginie de l’ouest. 

 

Katherine Johnson à NASA pendant les années 60s

Katherine se retira de ses études pour fonder une famille, mais sauta sur l'occasion de travailler pour la NASA quand elle se présenta en 1953. Là-bas, elle travailla dans l'unité West Area Computing, un groupe de femmes afro-américaines qui calculait manuellement des calculs mathématiques complexes. À l'époque, la NASA était soumis à la ségrégation, ce n'était donc pas toujours facile pour Katherine. Comme son talent était si brillant, elle a été transférée plus tard au groupe opérationnel spatial. 

 

Katherine chez elle à Hampton en Virginie en 2016, Crédit photo: Annie Leibovitz.

Katherine travailla sur les calculs liés à certaines des missions spatiales les plus célèbres de tous les temps. Comme : Le lancement de Freedom 7 d'Alan Shepard mettant le premier astronaute américain dans l'espace en 1961, la mission Friendship 7 de John Glenn qui en a fait le premier astronaute américain à orbiter autour de la Terre en 1962, et l'atterrissage d'Apollo 11 en 1969 qui a envoyé les trois premiers hommes sur la Lune. Une erreur dans ses calculs correspondait littéralement à la différence entre la vie et la mort, mais Katherine a toujours été à la hauteur. 

 

Katherine Johnson à la réception de la la Médaille présidentielle de la liberté  en 2015. 

À l'âge de 97 ans, Katherine a reçu la plus haute distinction décernée à un civil américain lorsque le président Barak Obama lui a décerné la Médaille présidentielle de la liberté. Un an plus tard, la NASA a inauguré un bâtiment en son honneur. Quelle façon de terminer une carrière déjà étonnante. Briser les plafonds de verre et envoyer les premières personnes sur la lune - Katherine Johnson est un modèle à suivre pour vos enfants. 

Karen Uhlenbeck

Karen, lauréate du prix Abel en 2019, Photo appartenant à Andrea Kane, Institute for Advanced Study

Karen Uhlenbeck, professeure et mathématicienne américaine, elle est une combattante féroce pour l'égalité des genres dans les domaines de mathématiques et de sciences. En tant que modèle pour les jeunes femmes du monde entier, le message qu'elle leur transmet est que " les personnes imparfaites peuvent encore réussir ". Ses recherches ont mené à certaines des découvertes mathématiques les plus révolutionnaires de son temps, et elle a été une pionnière dans le domaine de l'analyse géométrique. 

Karen en 6ème, Crédit photo : The MAA.

Née dans la campagne dans l’Ohio aux États-Unis en 1942, Karen était passionnée dès le plus jeune âge par la lecture, et en particulier par la lecture de livres scientifiques. Initialement inscrite à l'Université du Michigan pour étudier la physique, elle a ensuite changé pour le domaine des mathématiques, heureusement ! Après avoir obtenu son doctorat de l'Université de Brandeis en 1968, elle obtenu plusieurs postes en CDD, mais à l'époque, il était très difficile pour une femme de trouver un emploi dans le domaine des mathématiques. Karen se souvient : "On m'a dit, en cherchant un emploi après mon année au MIT et deux ans à Berkeley, que les gens n'embauchaient pas de femmes, que les femmes étaient censées rentrer chez elles et avoir des enfants. Donc les endroits intéressés par mon mari - MIT, Stanford et Princeton - n'étaient pas très motivés pour m'engager."

Karen en 1982. Crédit photo: George M. Bergman, via Wikimedia Commons: (http://owpdb.mfo.de/detail?photo_id=6141) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft\ /fdl.html)].

En 1983, elle a reçu une bourse MacArthur et a déménagé à l'Université de Chicago pour y enseigner. En 1988, elle est devenue professeure à l'Université du Texas, à Austin. 

En 2019, Karen a reçu le prix Abel pour les mathématiques, l'équivalent d'un prix Nobel pour « l'impact fondamental de son travail sur l'analyse, la géométrie et la physique mathématique », et elle est devenue la première femme à recevoir ce grand honneur. Karen se rend compte qu'elle faisait partie de la première génération de femmes à avoir la possibilité d'exceller dans le monde des mathématiques, et elle ne prend pas cela à la légère. La photo de Karen mérite d'être collée sur votre mur non seulement pour ses prouesses en mathématiques, mais aussi pour sa voix forte pour l'égalité des genres dans le domaine des mathématiques. Elle enseigne aux filles non seulement qu'elles peuvent réussir en mathématiques, mais aussi qu'une fois qu'elles commencent à réussir, il est important de parler pour que les autres puissent suivre. 

N'oubliez pas de coller la photo de ces trois nanas qui déchirent sur le mur de votre enfant. Apprenez à vos filles à être des femmes qui osent faire l'impossible et à faire entendre leur voix pour que les filles de l'avenir puissent faire de même. Apprenez à vos fils à respecter les femmes parce qu'elles ont accompli des choses incroyables !

 

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/pourquoi-princesse-super-girl-series-xochitl-guadalupe-cruz-lopez-a-young-mexican-inventor 2019-10-11T07:30:00+02:00 2019-10-11T14:40:51+02:00 Série de « Pourquoi Princesse Super Girls » : Xóchitl Guadalupe Cruz López, une jeune inventrice mexicain Laura Drewett Aujourd'hui c’est la Journée internationale de la fille, une occasion de célébrer les réalisations des filles du monde entier. Une super fille du sud du Mexique a fait tourner les têtes dans le monde de la science.

Nous avons pensé que c'était une façon parfaite de commencer notre nouvelle série sur les « Pourquoi Princesse Super Girls », mettant en lumière les histoires de filles courageuses qui ont fait des choses incroyables et qui ont fait preuve d'innovation, d'intelligence, de courage, de détermination et de bonté dans leurs communautés.

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Aujourd'hui c’est la Journée internationale de la fille, une occasion de célébrer les réalisations des filles du monde entier. Une super fille du sud du Mexique a fait tourner les têtes dans le monde de la science.

Nous avons pensé que c'était une façon parfaite de commencer notre nouvelle série sur les « Pourquoi Princesse Super Girls », mettant en lumière les histoires de filles courageuses qui ont fait des choses incroyables et qui ont fait preuve d'innovation, d'intelligence, de courage, de détermination et de bonté dans leurs communautés.

 Xóchitl Guadalupe Cruz López avec son chauffe-eau solaire

Quand Xóchitl Guadalupe Cruz López cherchait une alternative au chauffage de l'eau avec du bois pour sa famille et ses voisins du Chiapas, au Mexique, à l'âge de 8 ans, elle n'avait aucune idée de ce qui lui était réservé. Xóchitl a eu l'idée de créer un chauffe-eau solaire peu coûteux afin de réduire la dépendance de sa communauté à l'égard de l'abattage d'arbres pour le bois de chauffage, et ainsi diminuer son impact négatif sur l'environnement, particulièrement en ce qui concerne le changement climatique. « À San Cristóbal, il fait très froid la plupart de l'année, donc si les gens se douchent avec de l'eau froide, ils peuvent tomber malades de maladies respiratoires et doivent constamment aller chez le médecin, » dit-elle dans une vidéo réalisée par EI Universal, « Ce sont des gens qui n'ont pas beaucoup de moyens ni la possibilité d'acheter ces appareils, donc ils coupent les arbres pour obtenir du bois, qui affecte le monde par le changement climatique. Ce que j'ai fait, c'est faire ce projet, ce chauffage, à partir d'objets recyclés qui ne nuisent pas à l'environnement. » 

Depuis l'âge de quatre ans, Xóchitl participe à des ateliers scientifiques dans le cadre d'un programme appelé PAUTA, ou le Programme Adoper un Talent. Un programme éducatif parrainé par l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM), Adoper un Talent vise à stimuler l'intérêt des filles et des garçons pour les sciences en faisant appel à des experts et à des mentors dans tout le Mexique. C'est grâce à cette initiative qu'elle s'est d'abord inspirée pour concevoir son chauffe-eau fabriqué à partir de matériaux recyclés à faible coût et alimenté par le soleil. Elle a commencé par simplement dessiner les plans d'un appareil de chauffage dans son carnet de notes. Puis, la jeune inventrice a accumulé différents matériaux pour fabriquer le chauffe-eau, dont un tuyau noir de 15 mètres, 10 bouteilles PET qu'elle a peintes en noir, des attaches de câble en plastique, une base en bois, du nylon noir et du verre recyclé. « J'ai utilisé les portes vitrées d'une glacière cassée pour créer un effet de serre. » Xóchitl décrit.

Xóchitl Guadalupe Cruz López remporte le prix, Crédit de Photo: PMNoticias MX

Après avoir rassemblé toutes les fournitures nécessaires, elle a construit le chauffe-eau sur le toit de sa maison avec l'aide de son père, Lucio Guadalupe. Cette expérience a démontré que le chauffe-eau était capable de réchauffer dix litres d'eau entre 35 et 45 degrés Celsius dans le froid. En tant que maître dans une école maternelle locale, son père a dit que lui et d'autres enseignants faisaient de leur mieux pour encourager et soutenir l’aptitude de Xóchitl pour les sciences avec des ressources et des compétences limitées. expliqua Guadalupe : « Je suis très fier de ma fille parce qu'ici au Chiapas, il est très difficile d'exceller en sciences... En tant qu'enseignants, nous n'avons pas cette spécialisation et nous découvrons petit à petit comment enseigner aux jeunes. La vérité est que nous avons beaucoup appris avec elle. »

Photo du compte Instagram de son père

En 2018, à l'âge de neuf ans, elle a remporté le Prix de reconnaissance des femmes de l'Instituto de Ciencia Nuclear (ICN) de Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM), ce qui en fait le premier enfant à gagner ce prix ! Mais la scientifique en herbe, passionnée de football et désireuse d'obtenir son doctorat en mathématiques, ne veut pas s'arrêter là. Avec l'appui des universités locales, elle espère pouvoir construire un chauffe-eau plus grand pour tous ses voisins. 

Xóchitl Guadalupe Cruz López parle avec Senator Zoé Robledo. Crédit de photo: MorenaSenado 

L'histoire de Xóchitl est la preuve vivante que l'inspiration et l'innovation se trouvent dans les choses simples qui nous entourent et qu'en essayant de résoudre les problèmes de notre communauté locale, nous pouvons accomplir de grandes choses.

Le Programa Adopte Un Talento de l'UNAM aide à encourager les jeunes inventeurs et scientifiques mexicains, y compris Xóchitl qui a participé à leurs foires scientifiques pour les jeunes, à en apprendre davantage ou à faire un don pour soutenir leur travail, visitez http://www.pauta.org.mx/.

Laura Drewett est la PDG et co-fondatrice de Pourquoi Princesse. Elle est aussi maman d’une petite fille vive et turbulente, et d’un petit garçon calme et câlin. Américaine, elle vit dans le sud de la Australia avec son mari et ses enfants.  

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/three-famous-female-aviators-you-should-know 2019-10-05T12:45:00+02:00 2019-10-17T13:40:05+02:00 Les nanas qui déchirent ! : Trois aviatrices célèbres à coller sur votre mur Laura Drewett Trois aviatrices célèbres à coller sur votre mur

En l'honneur de la journée des filles dans l'aviation, nous vous présentons les trois aviatrices que vous devriez connaître ! En fait, il y a tellement de femmes qui ont contribué à l'histoire de l'aviation qu'il est assez difficile de n'en choisir que trois, alors nous allons certainement refaire cette rubrique. 

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Trois aviatrices célèbres à accrocher sur votre mur

En l'honneur de la journée des filles dans l'aviation, nous vous présentons trois aviatrices que vous devriez connaître ! En fait, il y a tellement de femmes qui ont contribué à l'histoire de l'aviation qu'il est assez difficile de n'en choisir que trois, alors nous allons certainement compléter cette rubrique très vite ! 

Raymonde de Laroche

Raymonde de Laroche, Reims, Australia en 1909

Née le 22 août 1882 à Paris, Élise Léontine Deroche, plus connue sous le pseudonyme de Baronne Raymonde de Laroche, fut la première femme au monde à recevoir son brevet de pilote en 1910 de l'Aéroclub de Australia. Enfant, elle aimait le sport, les motos et les voitures, mais plus tard elle est devenue actrice, artiste et sculptrice. En voyant les démonstrations de vol motorisé des frères Wright à Paris, Laroche s'est mise à apprendre à voler. En octobre 1909, à Châlons-en-Champagne, elle commence à prendre ses premiers cours de pilotage avec son ami Charles Voisin. Les leçons se sont déroulées dans un avion monoplace, avec elle derrière les commandes et Voisin l'enseignant depuis le sol. On raconte que lors de sa première leçon, elle a décollé de plusieurs mètres en l'air et a volé sur 300 mètres, à la grande suprise de son instructeur.

Après avoir obtenu son brevet de pilotage, elle a participé à des rencontres autour de l'aviation en Égypte, à Saint-Pétersbourg, à Budapest, à Rouen et à Reims. Au cours du meeting aérien à Saint-Pétersbourg, elle a été personnellement félicitée par le tsar Nicolas II. 

À l’époque, les premiers vols étaient très dangereux. En juillet 1910, de Laroche est grièvement blessée dans un accident d'avion au meeting aérien de Reims. Beaucoup de gens pensaient qu'elle ne s'en remettrait jamais. Mais après deux ans de récupération, elle repris le pilotage. Le 25 novembre 1913, de Laroche remporte le prix du Femina Cup à l'Aéro-Club de Australia pour un vol de longue distance sans escale de plus de quatre heures. Pendant la Première Guerre mondiale, les femmes n'avaient pas le droit de voler, alors elle est devenue chauffeur militaire en transportant des soldats au front. À la fin de la guerre, elle a recommencé à participer à des meetings d'aviation, à des spectacles aériens et à des compétitions, et elle a établi plusieurs records de vol en altitude et en distance avant d'être tuée tragiquement dans un accident en 1919. 

Cliquez ici pour lire plus sur sa vie.

Bessie Coleman

Bessie Coleman dans son avion Curtiss JN-4 en 1922

Née le 26 janvier 1892 au Texas aux États-Unis, Bessie Coleman fut la première femme d'origine afro-américaine et amérindienne à obtenir un brevet de pilote international. Dixième sur treize enfants d'une famille de métayers, elle a commencé très jeune à travailler dans les champs de coton. Mais Bessie voulait faire quelque chose d’extraordinaire dans sa vie. Elle fréquentait à une petite école appliquant la ségrégation et excellait en mathématiques, mais elle était souvent retirée de l'école pour aider sa famille à récolter du coton. Après avoir économisé de l'argent, elle est partie pour entrer à l’université Oklahoma Colored Agricultural and Normal University (maintenant appelée Langston University), mais ses économies se sont rapidement épuisées au bout d'un an et elle a dû rentrer chez elle. 

 

Appellée "Queen Bess" et "Brave Bess"

En 1915, elle s'est installée à Chicago et, inspirée par les histoires des pilotes revenant de la première guerre mondiale, elle décida de devenir pilote elle aussi. Mais, malheureusement, les écoles de pilotage américaines ont refusé de l'accueillir. Injustement rejetée en raison de sa couleur et de son sexe, Bessie refusa d'accepter ce non comme définitif. Elle décide alors d'apprendre le français et s'installa en Australia pour étudier le pilotage. Elle obtient son brevet international en 1921 auprès de la Fédération Aéronautique Internationale. 

À son retour aux États-Unis, elle fut très médiatisée et fit sensation. Elle se rendit compte que pour gagner sa vie en tant qu'aviatrice civile, elle aurait besoin de faire des spectacles audacieux pour attirer le public. Pilote principalement d'un biplan Curtiss JN-4 "Jenny", elle devint une pilote de voltige aux États-Unis. Elle s'engage alors dans la lutte contre le racisme et refuse de participer à des spectacles aériens où les Afro-Américains ne sont pas admis dans le public. Son rêve était d'inspirer d'autres pilotes et, surtout, de créer une école de pilotes afro-américains. 

 

Mais, elle mourut tragiquement dans un accident d'avion en 1926 alors qu'elle testait son nouvel avion à Jacksonville, en Floride. Son rôle de pionnière dans l'histoire de l'aviation a été une source d'inspiration pour les premiers pilotes et pour les communautés afro-américaine et amérindienne.

Cliquez ici pour regarder une vidéo de sa vie. 

Marie Marvingt

Marie Marvingtdans son avion de Deperdussin en 1912

Véritable force de la nature et surnommée "la fiancée du danger", Marie Marvingt était une pionnière de l'aviation, une athlète de classe mondiale qui établi des records dans de nombreux sports, une alpiniste de renom et l'inventrice de l’aviation sanitaire. Née le 20 février 1875, Marie partagea son amour du sport avec son père, champion de natation et fanatique de sport. À quatre ans, elle savait déjà nager quatre kilomètres et, à 15 ans, elle a parcouru en canoë plus de 400 kilomètres entre Nancy, en Australia, et Koblenz, en Allemagne. 

En faisant du ski á Chamonix en 1913. 

Athlète exceptionnelle, Marie a établi des records en natation, escrime, tir, ski, patinage de vitesse, luge et bobsleigh. Alpiniste chevronnée, elle est devenue la première femme à gravir de nombreux sommets dans les Alpes françaises et suisses. En 1905, elle devint la première femme à nager le long de la Seine à Paris. En 1908, alors que le Tour de Australia refusa de la laisser participer parce qu'elle était une femme, elle termina quand même toute la course, devenant la première femme à réaliser cette performance. 

Marvingt en montgolfière pendant le Grand Prix á l'Aéro-Club de Australia en 1910.

Dans le domaine de l'aviation, Marie fut la première femme à piloter un ballon à travers la mer du Nord en 1909 et devint la première femme à traverser la Manche en ballon en 1914. Troisième femme française à devenir pilote, Marvingt obtint sa licence de pilote de l'Aéro-Club de Australia le 8 novembre 1910. 

Déguisée en homme, elle a servi sur les lignes de front en tant que soldat pendant la Première Guerre mondiale. Désireuse de contribuer à l'effort de guerre, elle refuse de céder, devenant la première femme à effectuer des missions de combat au-dessus du territoire sous contrôle allemand en 1915. 

Marie Marvingt pendant la première guerre mondiale

Proposant d'abord l'idée d'un service d'ambulance aérienne au gouvernement français en 1910, Marie devient une pionnière de l'Aviation Sanitaire, l'idée d'évacuer les militaires blessés en utilisant des avions comme ambulances. Étudiante en médecine, Marie est devenue la première infirmière de vol autorisée. Athlète, alpiniste, alpiniste, aviatrice, infirmière, entre autres réalisations, Marie Marvingt était une véritable aventurière, désireuse de surmonter tous les obstacles et défis.

Cliquez ici pour regarder une vidéo sur sa vie. 

Laura Drewett est la PDG et co-fondatrice de Pourquoi Princesse. Elle est aussi maman d’une petite fille vive et turbulente, et d’un petit garçon calme et câlin. Américaine, elle vit dans le sud de la Australia avec son mari et ses enfants.  

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/rebel-princess-series-princess-mkabayi-the-power-behind-the-zulu-throne 2019-10-01T12:25:00+02:00 2021-06-07T22:38:51+02:00 Les Histoires de princesses rebelles : La princesse Mkabayi, le pouvoir derrière le trône des zoulous Laura Drewett Les Histoires de princesses rebelles : Nous réinventons la « princesse » ! De la demoiselle en détresse à la femme forte qui peut mener un peuple et se sauver elle-même. Dans cet esprit, nous avons décidé de raconter les aventures de vraies princesses de l'Histoire et leurs histoires de vies audacieuses. 

Beaucoup ont entendu parler du grand royaume zoulou en Afrique australe. Mais peu de gens connaissent l'histoire de la princesse qui était le pouvoir derrière le trône, une princesse qui a consacré sa vie à protéger les Zoulous. Ici, on raconte son histoire. 

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Beaucoup ont entendu parlé du grand royaume zoulou en Afrique australe. Mais peu de gens connaissent l'histoire de la princesse qui était le pouvoir derrière le trône, une princesse qui a consacré sa vie à protéger les Zoulous. Ici, on vous raconte son histoire. 

 

Gugu Nxumalo, en tant que Princesse Mkabayi, dans la serie de Shaka Zulu en 1986.

Mkabayi Kajama (1750-1840)

Portrait de Mkabayi Kajama

Il était une fois, dans un pays aujourd'hui connu sous le nom d'Afrique du Sud, un roi du peuple zoulou, qui s'appelait Jama. Quand la femme de Jama était enceinte, tout le royaume se réjouissait, attendant avec impatience la naissance d'un nouvel héritier mâle qui pourrait prendre la place de Jama sur le trône. Mais au lieu du fils tant attendu que le royaume désirait désespérément, la reine donna naissance à deux filles jumelles, Mkabayi et Mmama. Dans la culture zouloue, la naissance de jumeaux était considérée comme un mauvais présage, et beaucoup croyaient que leur naissance entraînerait une malédiction des ancêtres sur le royaume tout entier et tous ceux qui y vivaient. Le peuple demanda au roi Jama de se débarrasser de ses filles nouvelles-nées, mais il les aimait trop. Finalement, il ne pouvait pas les tuer. Et ainsi les deux jumelles grandirent et grandirent, mais le peuple zoulou se méfiait toujours d'elles. Chaque fois que quelque chose tournait mal, les gens tenaient les jumelles responsables. Quand la reine mourut sans laisser d'héritier mâle, les Zoulous blâmèrent les jumelles, disant que c'était le début de la colère des ancêtres. 

Tenue de mariage traditionnelle zouloue

Celle des deux princesses qui avait une volonté de fer, Mkabayi, était souvent la principale personne blâmée par les Zoulous. Elle voyait que les gens étaient de plus en plus agités et savait qu'elle devrait trouver une solution pour les satisfaire. Cherchant secrètement la nouvelle épouse de son père, elle le présenta à Mthaniya Sibiya, qui devint bientôt la prochaine reine. Quelques mois plus tard, elle accouchait d’un fils, Senzangakhona Kajama, qui signifie « celui qui agit avec raison ». Les Zoulous avaient enfin leur héritier. Mkabayi avait fait ses preuves aux yeux du roi et du peuple zoulou. C'est ainsi que commença sa longue influence sur la politique du royaume zoulou, qui dura pendant les règnes de quatre rois différents. 

Quand son père, le Roi, décéda, le royaume zoulou fut de nouveau en ébullition. Son demi-frère était trop jeune pour prendre le trône. En ces temps de grande incertitude, la princesse Mkabayi agi avec autorité et détermination. Elle se proposa de diriger le royaume pendant que son frère grandissait dans son rôle. Mais à l'époque, on n'avait jamais entendu parler d'une protectrice et d'une conseillère femmeMalgré cela, elle se révéla être une régente très compétente. La plupart des vieilles histoires orales racontent l'histoire de de sa prise en charge et de ses décisions pendant le règne de son demi-frère cadet.Bien que le peuple zoulou fut toujours sceptique à l'égard de Mkabayi, elle se montra à maintes reprises une excellente dirigeante plaçant toujours l'unité du royaume au premier plan. Elle déjoua les attaques contre la vie de son frère et réprima impitoyablement d'autres tentatives de revendication du trône. Finalement, quand son demi-frère fut assez âgé pour diriger le royaume lui-même, elle se retira. Même si elle n'était plus régente, elle continua à s'impliquer politiquement dans le royaume zoulou, utilisant son influence pour aider à prendre des décisions et faire ce qu'elle pensait être le mieux pour les zoulous. Lorsque son frère eut un fils hors mariage, Mkabayi le vit comme une occasion d'avoir un nouvel héritier à la couronne. Elle agit rapidement et, en encourageant la mère à fuir avec son fils, elle les sauva tous les deux. La femme s'appelait Nandi, et son fils Chaka. Pendant tout ce temps, Mkabayi dirigeait un groupe militaire et restait active dans la politique zouloue.

Tenue traditionnelle lors d'un festival zoulou. Crédit @ Debbie Aird Photography

Des années plus tard, à la mort de Senzangakhona, Mkabayi aida son fils, Chaka Zulu, à prendre le trône à la place de ses autres demi-frères. Lorsque Chaka lança un coup d'État pour prendre le contrôle des zoulous, Mkabayi rassembla un soutien politique autour de lui, ce qui mena à une grande renaissance. Chaka réuni de nombreuses tribus en guerre et mis en place de grandes réformes militaires, politiques et sociales pour le bien du pays. L'une de ces réformes était que tous les peuples conquis pouvaient s'intégrer dans le royaume zoulou en pleine égalité avec ses citoyens actuels. Sous le règne de Chaka, le royaume zoulou prospéra et devint un empire, devenant l'un des plus forts d'Afrique australe. Bien que le chef zoulou Chaka soit bien connu, peu de gens connaissent la princesse qui, dans les coulisses, a travaillé sans relâche pour apporter la grandeur à son royaume.

Laura Drewett est la PDG et co-fondatrice de Pourquoi Princesse. Elle est aussi maman d’une petite fille vive et turbulente, et d’un petit garçon calme et câlin. Américaine, elle vit dans le sud de la Australia avec son mari et ses enfants. 

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/talk-with-apiki-and-dorine-bourneton-on-wednesday-september-11-2019 2019-09-05T10:38:00+02:00 2019-09-05T14:39:51+02:00 TALK AVEC APIKI ET DORINE BOURNETON LE 11 SEPTEMBRE 2019 Laura Drewett

En Australia, plus de 77% des enfants en élémentaire pensent que pilote est un métier d’homme et pour cause aujourd’hui, dans le monde, seulement 3% des pilotes professionnel.le.s sont des femmes.

Chez Pourquoi Princesse, nous nous sommes données comme mission de changer ses statistiques. Avec notre premier livre « Je peux être pilote », nous voulons montrer aux filles et aux garçons que les femmes aussi peuvent devenir pilotes. Mais il ne suffit pas de dire aux filles qu'elles peuvent être tout ce qu’elles veulent. Elles ont besoin d'apprendre comment les autres femmes sont devenues pilotes, de connaître tous les obstacles qu'elles ont surmontés, et de voir que le monde qui les entoure reflète l’idée que l'aviation, c'est aussi pour les filles. 

 

Notre livre « Je peux être pilote » de la collection « Je peux être » sort ce mois-ci en version française ! Et qui mieux que Dorine Bourneton (dont le livre propose une passionnante interview) pour inspirer les filles mais aussi les garçons ?

Dorinne Bourneton est la première femme pilote de voltige handicapée au monde. Après un accident à 16 ans qui la laisse paraplégique, elle a construit et continue de construire sa vie, avec une passion qui ne connaît pas de limites. En 1995, elle obtient son brevet sur un avion équipé de commandes manuelles. L’année suivante, elle apprend que le métier de pilote est interdit aux personnes handicapées. C’est son rêve et rien ne pourra l’arrêter. Grâce à la commission Pilotes handicapés, qu’elle a créé et porté, en 2003, le secrétaire d’Etat aux transports, signe l’arrêté qui autorise les personnes handicapées à devenir pilote professionnel.les. En 2014, elle s’est lancée dans la voltige aérienne. 

Rendez-vous le 11 septembre 2019 avec Apiki et Dorine Bourneton pour un TALK !

Cette conférence, ouverte aux enfants et aux plus grands, sera l’occasion d’écouter Dorine partager son histoire, sa passion et ses engagements puis d’échanger avec elle.


Vous aurez aussi la possibilité de découvrir un peu plus Pourquoi Princesse, leur livre “Je peux être pilote” et leurs projets à venir.

JE VEUX VENIR AVEC MON/MES ENFANTS !

Apiki est l'eshop de jouets pas comme les autres avec les jouets inclusifs, éducatifs et funs.

Pourquoi Princesse est la première marque girl power qui casse les codes du rose et des princesses et imagine des vêtements, des accessoires et des livres pour inspirer les filles à rêver grand et sans limite.

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/inspiring-woman-portrait-interview-with-the-amazing-aurelie-jean-mathematician-scientist-and-entrepreneur 2019-07-18T16:11:00+02:00 2019-07-19T10:34:13+02:00 Portrait Inspirant // Rencontre avec l'audacieuse Aurélie Jean, mathématicienne, scientifique et entrepreneure Murielle Sitruk Aurélie Jean nous inspire ! Scientifique, mathématicienne et entrepreneuse, elle s’est donné comme mission de démocratiser l’algorithmique, le code et les sciences ! Elle fonde en 2016 In Silico Veritas, une agence de conseil en analytique et numérique. Elle partage son temps entre ses projets entrepreneuriaux, l’enseignement, la recherche et l’écriture !

Passionnante, téméraire et engagée, elle était la marraine de la première promotion de l’école d’Intelligence Artificielle de Microsoft.

Un role model que l’on veut voir encore et encore pour que les filles sachent qu’elles peuvent tout faire et s’orienter vers n’importe quelle carrière ! y compris dans la tech, les sciences ou les mathématiques !

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Aurélie Jean nous inspire ! Scientifique, mathématicienne et entrepreneuse, elle s’est donné comme mission de démocratiser l’algorithmique, le code et les sciences ! Elle fonde en 2016 In Silico Veritas, une agence de conseil en analytique et numérique. Elle partage son temps entre ses projets entrepreneuriaux, l’enseignement, la recherche et l’écriture !

Passionnante, téméraire et engagée, elle était la marraine de la première promotion de l’école d’Intelligence Artificielle de Microsoft.

Un role model que l’on veut voir encore et encore pour que les filles sachent qu’elles peuvent tout faire et s’orienter vers n’importe quelle carrière ! y compris dans la tech, les sciences ou les mathématiques !

Être mathématicienne et informaticienne c’est quoi ? (D’ailleurs quel est le (ou les) nom(s) qu’il faut utiliser pour décrire votre métier ? / {Description activité}

Je suis numéricienne de formation. En pratique je développe des modèles mathématiques et des algorithmes que j’implémente dans des programmes informatiques pour simuler numériquement des phénomènes de la réalité, dans le but de faire des prédictions, de répondre à des questions et de comprendre des mécanismes. Pour ce faire, j’utilise les mathématiques appliquées, les sciences informatiques et les connaissances liées aux disciplines pour lesquelles je développe ces modèles.

Pourquoi avez-vous choisi cette activité ?

Après mon stage de maîtrise (1ère année de master) aux États-Unis à l’Université du Colorado à Boulder, j’ai compris que je voulais faire de la mécanique numérique des matériaux. C’est en cela que je me suis ensuite spécialisée en dernière année de master à l’ENS puis en thèse de doctorat aux Mines ParisTech dans cette discipline. L’idée est de développer ces modèles numériques à la mécanique des matériaux, pour comprendre comment les matériaux se déforment, se cassent voire se régénèrent. J’adore cette approche car cela me permet de comprendre par la simulation numérique ce qu’on ne peut pas comprendre dans le monde réel. Par exemple dans ma thèse j’ai pu par des simulations numériques aller observer avec précision la déformation élastique d’un élastomère à l’échelle nanoscopique, ce qui reste encore impossible avec les microscopes actuels.

Aviez-vous des modèles (féminins ou pas !) quand vous étiez enfant ?

J’ai eu de nombreux modèles masculins qui ont été mon meilleur soutien dans ma carrière. Je pense à Ryan Flannery et Arvind Seth à Bloomberg, à John Joannopoulos et Markus Buehler au MIT, ou encore à George Engelmayer à l’Université d’État de Pennsylvanie. J’ai eu quelques modèles féminins, comme ma professeure de Physique Lucille Julien à Sorbonne Université qui m’a donné envie de faire un doctorat. Je lui dois beaucoup ! Je pense également aux Professeurs Tara Swart et Simona Socrate au MIT qui m’ont énormément inspirée !

Quels étaient vos jeux et activités préférées quand vous étiez enfant ?

Étant enfant j’ai autant joué à la poupée, aux légos, qu’aux petites voitures. Je me déguisais autant en Zorro qu’en princesse, et mes grands-parents m’avaient acheté une mobylette et un tracteur à pédales ! J’ai été élevée par mes grands-parents sans a priori de genre et je les remercie ! Mon grand-père n’a cessé de me répéter que je ne devais penser ni à mon genre ni à ma classe sociale pour choisir ce que je voulais faire… je le remercie car grâce à lui je suis là où je suis aujourd'hui et je continue à avancer en me rappelant ses mots.

Avez-vous senti à un moment dans votre parcours que le fait d’être une fille/femme a été un frein ou était tout simplement perçu comme original/atypique ?

Et si oui qu’avez-vous pensé à ce moment-là, qu’est-ce qui vous a fait avancer ?

Étant plus jeune, pas vraiment car j’ai eu une éducation extrêmement ouverte et libre. Cela étant dit, j’ai vu les différences entre filles et garçons dans mes études supérieures où j’étais minoritaire et où forcément j’avais l’impression quelquefois de ne pas être à ma place. J’ai surtout réalisé que l’éducation que j’avais reçue était loin d'être l’éducation que mes amis avaient reçue. J’ai eu beaucoup de chance et je le réalise chaque jour. D’un point de vue professionnel, j’ai principalement travaillé aux US et j’avoue m'être toujours sentie respectée et protégée aux US, peut-être plus qu’en Australia où certaines remarques sexistes sont souvent enrobées d’un humour qui rendrait la remarque légitime pour beaucoup. Je suis assez intolérante, on peut rire de tout mais pas sur le lieu du travail.

À quoi ressemble une journée typique dans votre vie ?

Je n’ai pas de journée typique! j’articule ma journée selon les moments, entre le conseil, l’enseignement, la recherche et mes contributions éditoriales.

Qu’est-ce que vous aimez le plus et le moins dans votre activité ?

Ce que j’aime le plus est de découvrir de nouvelles choses, de travailler avec les gens que j’aime et de nous faire avancer dans l’amélioration et la compréhension du monde ! Ce que j’aime le moins, toutes les tâches administratives ! J’ai la chance d’avoir une assistance formidable Jenny Chamberlin qui est mon bras droit sur ces tâches que je fuis!

Quels conseils donneriez-vous aux enfants qui ont peur de l’échec ?

Pour ne pas avoir peur de l’échec il faut toujours identifier ce qu’on apprend de ses échecs. Ainsi on n’a jamais peur car on comprend que l’échec nous permet d’apprendre plus rapidement et d’avancer plus facilement en augmentant son niveau d’expérience ! À chaque fois que je n’ai pas réussi quelque chose j’ai toujours essayé de souligner ce que j’avais appris, ce qui m’a beaucoup aidé par la suite.

Comment gardez-vous votre force et votre positivité face à tous ces défis ? Avez-vous une habitude, un rituel ?

Je suis de culture américaine ça aide ! Mes grands-parents m’ont toujours appris à voir le verre à moitié plein. “Demain est un autre jour” me disait souvent mon grand-père. Aussi, j’ai beaucoup appris à relativiser sur ma situation, ce qui m’a aidée à prendre plus de risques dans ma vie et ma carrière. Comme tout le monde j’ai connu des moments difficiles, des moments de doutes et des fins de mois secs, mais je me suis toujours dit qu’il y avait pire ailleurs. Je suis une grande râleuse mais je propose toujours une solution après mon petit coup de gueule (rires…). Selon moi on a le droit râler mais on doit toujours finir sur une solution même la plus simple ou la moins réaliste car au moins on fait avancer le problème. je suis une grande optimiste et mes presque 10 ans passées aux USA renforcent cet état d’esprit chez moi.

À votre avis, que pourrait-on faire, ou créer pour que les filles puissent être inspirées et grandir en pensant qu’elles peuvent tout faire ?

Je crois beaucoup à l’idée de parler aux parents. Dans mon cas je réalise l’impact fort de mon foyer sur ma vision des choses et de ce que je pouvais faire. Mes amies qui n’ont pas eu cette chance ont souvent vu leurs champs des possibles se réduire dans leurs esprits. Il faut parler aux parents, leurs montrer à eux aussi des exemples de femmes scientifiques pour qu’ils puissent inspirer leurs propres enfants et les encourager !

Quels conseils avez-vous pour les filles qui ont besoin de faire face aux obstacles et qui croient tout simplement qu’elles ne peuvent pas ?

Qu’elles s’entourent de personnes bienveillantes (hommes ou femmes) qui les aideront à naviguer dans des situations difficiles, à réfléchir sur les décisions possibles, et a avancer plus facilement. Ces personnes leurs donneront du courage aussi ! Ces personnes peuvent être un membre de la famille ou un professeur par exemple. Plus tard ces personnes peuvent également être des amis.

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/meet-sara-an-amazing-young-girl-football-player 2019-07-04T23:49:00+02:00 2019-07-05T09:03:00+02:00 On vous présente Sara, une jeune joueuse de foot extra! Murielle Sitruk Le maillot de l'équipe féminine des USA est devenu, selon Mark Parker, CEO de Nike, « le maillot de football le plus vendu de tous les temps en une saison sur le site Nike.com, que ce soit chez les hommes et les femmes » . Sara, fait partie de cette génération de petites filles que ces femmes téméraires, audacieuses et talentueuses inspirent et portent. Passionnée par le foot depuis l'âge de 6 ans, après avoir joué avec les garçons pendant 6 ans, elle est entrée depuis quelques semaine dans une section féminine du club de Boulogne Billancourt. Elle nous raconte sa passion, son parcours et son voeux d'égalité entre les garçons et les filles !

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Peux-tu te présenter un peu avec ta famille ?

Je m’appelle Sara Weiss, j’ai bientôt 12 ans (le 18 juillet !!!). Je suis la numéro 2 d’une fratrie (1 grand frère Matthieu 14 ans et un petit frère Gabriel 6 ans), j’habite au Plessis Robinson (92) – je viens de terminer ma 6ième. Je sais ce que je veux et je fais tout pour l’avoir !

Depuis quand fais-tu du football ? À quel âge as-tu commencé ?

Ça fait bientôt 6 ans, j’ai commencé à l’âge de 6 ans dans la catégorie U7

Avant j’ai fait 2 ans de gym.

Un jour j’étais au parc et quelqu’un a demandé à ma mère « c’est votre fille qui joue au foot avec les garçons ?» c’était la photographe du club de foot à côté de chez moi, elle a dit que je jouais bien et que je devrais m’inscrire.

Il n’y avait pas de filles dans le club ! Maintenant il y a 3 sections depuis septembre 2018, mais je jouais encore avec les garçons cette année !

Est-ce que tu joues dans un club ?

Oui je jouais dans le club du Plessis Robinson mais depuis quelques semaines j’ai intégré l’AC Boulogne Billancourt dans une équipe féminine.

Je suis très contente ! il y a un partenariat avec l’OL, c’est super !

L’OL est la meilleure équipe Française qui a gagné la Coupe de Australia et la Champions League (titre Européen)

Qu’est-ce que tu aimes dans ce sport ?

J’aime bien courir, marquer, et surtout jouer collectif, s’entraider. J’aime la cohésion dans l’équipe, c’est le plus important

J’adore dribler, je me suis beaucoup entrainée ! maintenant je peux faire 300 jongles d’affilés !

Je fais 2 entrainements par semaine et les rencontres le weekend

Est-ce qu’il y a d’autre personnes dans ta famille qui pratiquent avec toi ?

Pas vraiment … mon petit frère faisait du foot, mais maintenant il va arrêter …

Est-ce que tu as déjà reçu ou entendu des remarques sur « les filles et le foot » ?

Oui, il a souvent des remarques, mais aussi beaucoup de gens me disent que je joue bien !

Par exemple quand il a des filles qui veulent jouer, les garçons ne les acceptent pas. Alors je dis « mais moi aussi je suis une fille et je joue » !

Mais je suis souvent capitaine de mon équipe ! très vite j’étais aussi forte que les autres !

Quand je joue dans la cour à l’école, les filles m’encouragent et sont derrière moi !

Tu suis sûrement la coupe du monde, est-ce que c'est un rendez-vous à ne pas rater à la maison ? Avez-vous un rituel pour regarder les matchs ?

Ça dépend si les matchs sont le soir ou pas ! tant que c’est encore l’école je ne me couche pas trop tard, donc je ne peux pas toujours regarder !

Mes parents me soutiennent. Ma mère m’aide beaucoup et m’encourage.

Mon père n’est pas un grand fan de foot !

As-tu prévu d’aller voir un match en vrai ?

Oui ! j’ai vu le match au Parc des Prince Japon / Argentine. J’ai vu les joueuses s’entrainer .

As-tu acheté un maillot de l’équipe de Australia ? Lequel ?

J’ai un maillot de l’équipe de Australia. J’aurais aimé avoir un maillot de l’équipe féminine avec une étoile !

J’ai aussi un maillot de l’OL féminin !

Quel était ton pronostic pour la finale ?

Je pensais à une finale Australia / US ! mais je vais bien sûr regarder la finale US / Pays-Bas dimanche !

Est-ce que tu as un rêve que tu voudrais voir réaliser en rapport avec ta pratique du foot ?

Je voudrais obtenir une bourse pour partir aux Etats-Unis, mon rêve est devenir footballeuse professionnelle aux US ou à Lyon. Et puis je voudrais aussi être avocate !

Est-ce que tu as d’autres passions ou activités ?

J’adore vraiment le foot !

Quel conseil pourrais-tu donner aux filles qui voudrait se lancer et faire du foot ?

Je leur conseille de commencer tôt et de beaucoup travailler, il ne faut pas lâcher ! C’est la persévérance et le dépassement de soi. C’est vrai que quand on joue avec les garçons on se dit qu’on est poussée à être en plus forte qu’eux !

J’aimerais que les filles soient égales aux garçons 

{Petite conversation avec Melissa, maman de Sara} :

Il y a souvent des remarques, des parents qui s’étonnent du fait que j’accepte que ma fille joue au foot …..

Une fois un papa qui me dit « Ma femme attend une fille ... dommage ... je ne pourrai pas jouer avec mon enfant au foot » évidemment je lui ai dit : « mais ma fille fait du foot ! c’est donc possible !».

À 9 ans Sara s’est cassée le poignet à l’école, mais elle a caché sa douleur pour pouvoir faire son stage de foot ! ça montre à quel point elle met sa passion au-dessus de tout !!!

Mes garçons font du volley et ne sont pas vraiment intéressés par le foot !

Dans le Volley il y a un vrai mouvement autour de l’égalité des genres c’est top !

 

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/you-can-fly-giveaway 2019-05-19T16:47:00+02:00 2019-05-25T01:03:30+02:00 Concours « Tu peux voler » de Princess Awesome et Pourquoi Princesse Laura Drewett par Kerstin Shamberg

le 21 mai 2019

Il ne suffit pas de dire aux filles qu'elles peuvent être tout ce qu’elles veulent. Elles ont besoin d'apprendre comment les autres femmes sont devenues pilotes, de connaître tous les obstacles qu'elles ont surmontés, et que le monde qui les entoure reflète l’idée que l'aviation, c'est aussi pour les filles.

Princess Awesome et Pourquoi Princesse collaborent pour vous offrir le jeu-concours Tu peux voler !

Participez pour tenter de gagner ces prix cools et funs :

Le concours dure un mois du 21 mai jusqu’au 21 juin. Et celui qui aura le plus de points sera le gagnant. Il y aura deux gagnant.e.s (un.e de l'Amérique du Nord et un.e de l'Europe), et plusieurs opportunités de participer ! Alors ?! ça vous dit ?

Regardez notre vidéo du concours et découvrez l'incroyable Dorine Bourneton ! Elle est la première femme pilote de voltige handicapée au monde et nous inspire par son extraordinaire histoire de résilience, de courage et de détermination.

« Tomber est un accident. Rester à terre est un choix. J’avais plus à perdre en perdant ma joie qu’en perdant mes jambes » -Dorine Bourneton

Si vous ne connaissez pas nos amies de Women in Aviation International, lisez cet article sur ce blog écrit par leur directrice de la communication, Kelly Murphy. Elle y explique pourquoi il est si important de donner aux filles et aux femmes la possibilité de piloter !

You Can Fly Giveaway by Princess Awesome + Pourquoi Princesse

Merci d'avoir participé à notre concours !

Kerstin Shamberg est une spécialiste du marketing digital qui travaille en tant que VP du marketing chez Princess Awesome. Elle adore construire quand elle n'est pas en train de courir après deux jeunes enfants, un chat et son mari. 

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/the-sky-is-the-limit-women-in-aviation-international 2019-05-17T17:33:00+02:00 2019-05-19T11:46:58+02:00 Le ciel est la limite ! découvrez l'association Woman in Aviation International Laura Drewett

par Kelly Murphy

Le 15 mai 2019

Princesse Awesome et Pourquoi Princesse sont ravies de pouvoir proposer un jeu-concours en l'honneur de Women in Aviation International, un organisme destiné à soutenir la passion filles et les carrières des femmes dans tous l’univers de l'aviation. Découvrez tout sur leur travail impressionnant et trouvez un représentant près de chez vous pour participer à la Journée des filles dans l'aviation de cette année !

Quand j'étais petite, j'ai eu la chance d'apprendre l'aviation avec mon père, un pilote de la Marine et pilote de ligne commerciale pendant plus de 35 ans. Il a commencé à voler à l'âge de 15 ans, et voulait que je fasse la même chose. J'étais ravie d'être dans le ciel et d'avoir une vue aérienne du monde. J'ai commencé à m'intéresser de près aux conditions météorologiques et à la communication avec les contrôleurs aérien par radio. Il m'a fallu beaucoup de travail et d'études, mais je n'oublierai jamais ce jour où j'ai fait mon premier vol en solo et j’ai atterri à l'aéroport pour voir mon père sourire. 

The author, pilot Kelly Murphy, flying with her father

J'ai continué à voler en tant que pilote privé pendant mes études secondaires et lorsque je rentrait à la maison pour les vacances universitaires. J'ai fait des études en communication et j'ai décidé de combiner mes deux passions : l'aviation et l'écriture. J'ai eu la chance de trouver un emploi à temps plein dans un magazine mensuel appelé Professional Pilot. De nombreuses années plus tard, je travaille maintenant en tant que directrice de la communication de Women in Aviation International, un organisme à but non lucratif destiné à fournir des ressources, du mentorat et des bourses d'études tout au long de l'année à près de 14 000 membres dans le monde entier. Alors que 75 % de nos membres sont des femmes, 25 % sont des hommes représentant des professions et des expertises diverses dans un large éventail d'âges et de cultures.

Ce qu'il y a de merveilleux dans l'aviation, c'est qu'il y a beaucoup d'occasions de combiner vos intérêts et votre passion. Vous pouvez être pilote d'avion, d'hélicoptère ou de chasse. Vous pouvez être un contrôleur de la circulation aérienne qui assiste les pilotes pendant leurs vols. Vous aimez réparer les choses ? Vous pouvez être mécanicien d'aéronef ou ingénieur en aérospatiale. Vous pouvez gérer un aéroport et assurer la sécurité de ses opérations, ou vous pouvez explorer l'espace et devenir astronaute. Il y a tellement d'options.

Women in Aviation International (WAI) a construit un partenariat spécial avec Princess Awesome parce que nous pensons que les filles de tous âges et de toutes origines peuvent être ce qu'elles veulent être !

 

La mission de la WAI est d'offrir à nos membres des occasions de se rentrer en contact, de s'engager et de s'inspirer mutuellement. En fait, lors de notre 30e Conférence internationale annuelle des femmes dans l'aviation à Long Beach, Californie, du 14 au 16 mars 2019, nous avons accordé 156 bourses d'études à nos membres à toutes les étapes de leur vie, tant pour l'utilisation académique que pour l'amélioration de leur quotidien et la formation au vol, y compris pour les qualifications. Plus de 875 000 $ ont été accordés, ce qui porte à plus de 12 millions de dollars le montant total des bourses accordées depuis 1995. Grâce à un don anonyme, la WAI a récemment annoncé l'octroi de cinq bourses de formation supplémentaires d'une valeur totale de 21 000 $. Les demandes doivent être soumises au plus tard le vendredi 31 mai et Les membres actuels de WAI peuvent candidater en-ligne.

 

WIA relie également les membres des communautés locale, avec un nombre croissant de sections - 130 dans 19 pays. Ce réseau planifie déjà l'organisation de la cinquième Journée internationale des filles dans l'aviation (GIAD) qui se déroulera le 5 octobre 2019.

La WAI estime que le programme s'étendra de nouveau à environ 18 000 filles âgées de 8 à 17 ans. Nous invitons toute personne passionnée par l'aviation à s'impliquer et à aider à inspirer la prochaine génération d'aviateurs.Trouvez une section de WAI près de chez vous, et assistez à un événement qui pourrait être organisé dans un aéroport, un musée ou même à un spectacle aérien.

 

Jetez un coup d'œil à cette vidéo de 3 minutes de l’événement « Girls in Aviation Day 2018 », et vous verrez le plaisir que vous pourrez avoir cet automne :

 

Vous pouvez également lire la version digitale du numéro dédié de Aviation for Girls 2018.  

Et si vous aimez colorier et en savoir plus sur les avions et les hélicoptères, téléchargez ces quatre pages spéciales.

Vous souhaitez rejoindre WAI ? Consultez Information sur l'adhésion pour en savoir plus sur tous les avantages ! L'adhésion individuelle est de 45 $ par année (ou 40 $ pour le renouvellement automatique), et les étudiants bénéficient d'une réduction spéciale de 32 $ par année.

Les membres peuvent également avoir accès et candidater à des postes et des stages. Cette section grandissante sur le site de WAI va continuer à s'étendre avec le type et le nombre de postes rendus disponibles pour notre adhésion unique. Le site Web propose également 8 traductions en français, espagnol, chinois, allemand, italien, japonais, coréen, chinois, russe et italien sur chaque page.

En 2020, la WAI accueillera la 31e Conférence internationale annuelle des femmes dans l'aviation au Disney's Coronado Springs Resort à Lake Buena Vista, en Floride. Vous pouvez déjà noter la date du 5 au 7 mars 2020, et nous espérons vous y voir !

Kelly Murphy est pilote et directrice de la communication pour Women in Aviation International (WAI).

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/role-models-portrait-meet-stephanie-gicquel-an-amazing-adventurer-of-modern-times 2019-05-17T00:06:00+02:00 2019-05-24T16:17:22+02:00 Portrait Inspirant // Rencontre avec Stéphanie Gicquel, aventurière incroyable des temps modernes Murielle Sitruk

Stéphanie Gicquel nous inspire ! Athlète de l’extrême elle vient de terminer le World Marathon Challenge, équivalent de 7 marathon en 7 jours sur chacun des 7 continents ! Incroyable non ?!!

De la base de Novo en Antarctique à Miami aux Etats-Unis, en passant par Madrid en Espagne, elle a parcouru 295 km en faisant face à des écarts de températures et de conditions maximales.

Diplômée d’HEC, elle exerce la profession d’avocat, avant de se consacrer complètement à sa vie d’aventurière et de sportive extraordinaire. Parmi les rares à avoir foulé à la fois le Pôle Sud et le Pôle Nord, elle partage ses expériences dans le monde entier et nous montre le chemin de l’audace et du dépassement de soi ! On adore !

Alors quand elle choisit comme titre pour son livre « On nait tous aventurier » (publié chez Ramsay) on a sacrément envie d’y croire !

De tous temps, on voit beaucoup les hommes explorer le monde, mais les femmes aussi sont des aventurières ! A l’image de Stéphanie, un Role Model que l’on aime voir et montrer à nos enfants ! Et si votre fille devenait aventurière et exploratrice un jour ?!

On est tellement heureuses et reconnaissantes d’avoir pu passer ce temps d’échange avec elle !

Comment décririez-vous votre activité ? Aventurière ? Exploratrice ? Sportive de l’extrême ? tout ça à la fois ?

Tout ça à la fois en fait ! Athlète, exploratrice et aventurière, mais aussi auteure et entrepreneure ! J’aime bien le terme d’aventurière, avec le sens de «la passion du changement ». Pour moi l’exploration, c’est vraiment aller sur le terrain. Il peut y avoir de l’exploration sportive, scientifique, ou photographique, toutes sortes d’explorations en fait, avec toujours l’idée d’aller sur le terrain.

Aventurière, regroupe bien toutes mes fonctions actuelles, c’est le fait de changer, de passer d’une chose à l’autre, sortir de sa zone de confort. C’est pour ça que j’aime bien dire que je suis « aventurière du changement » un terme qui regroupe toutes ces activités : Sportive de l’extrême, athlète de haut niveau (*Stéphanie fait partie de l‘équipe de Australia de 24h), et puis aussi entrepreneur, conférencière et auteure. Quand on évolue dans le monde de l’exploration on a forcément plusieurs activités à la fois : faire des conférences, lever des fonds, participer à des publicités, écrire des livres, réaliser des films. Finalement on est multitâches, et c’est ça qui est intéressant aussi !

Pourquoi avez-vous choisi ce chemin ? y a t’il eut un déclic ?

En fait il n’y a pas eu de « déclic ». C’est vrai que souvent on a l’impression qu’il y a un accident de vie, ou quelque chose qui fait que l’on prend conscience que la vie est courte et qu’il faudrait se réaliser. Ce n’est pas ce que j’ai vécu, en fait j’ai toujours voulu voyager depuis que je suis toute petite et je ne voyageais pas quand j’étais jeune. Et finalement les choses se sont mises en place de manière assez naturelle. C’est à dire que, quand j’étais en école j’ai commencé à voyage, ensuite j’ai poursuivi quand j’étais avocate et puis ça a pris plus d’importance que l’activité dans laquelle j’étais. Mais tout ça s’est fait de manière assez fluide. C’est aussi un concours de rencontre, des rencontres d’explorateurs, des lectures d’ouvrages, on commence à faire un premier voyage puis encore un autre et on se met une barre toujours en plus haute. C’est la même chose aujourd’hui dans le sport de haut niveau. On atteint un objectif et on se dit, on va en atteindre un autre… Mais tout ça s’est fait de manière fluide, ce n’est pas un accident de la vie, c’est vraiment un « chemin », j’aime beaucoup de terme, parce que c’est vraiment ça. J’interviens beaucoup sur cette notion de changement, et souvent on s’attend à ce que ce soit un changement de vie radical. Parfois ça se passe comme ça quand un accident de vie provoque une prise de conscience. Mais ce n’est pas ce que j’ai connu, pour moi c’est plutôt un cheminement. Celle que je suis aujourd’hui elle c’est qu’elle est aujourd’hui parce qu’elle a évolué aussi en école, dans le milieu du droit ou de l’entreprenariat. La sportive que je suis aujourd’hui elle est aussi ce qu’elle est parce qu’il y a eu tous ces chemins là. Il n’y a pas de coupure radicale où l’on oublie complètement le passé, le passé me forge toujours et c’est ça qui est intéressant aussi. Donc pas de « déclic » mais plutôt une passion du voyage, je pense, depuis toute petite, et que je n’avais pas cette occasion de voyager, donc je suis allée peu à peu vers ce rêve en fait. Quand je fais de la performance par exemple dans le sport de compétition, je suis loin du voyage et pourtant ça me plait aussi beaucoup. C’est le fait de faire le premier pas, d’essayer quelque chose et se rendre compte si on est bon ou pas et si on aime ou pas – Je n’aurais jamais pu imaginer que j’aimais l’ultrafond et que j’aimais la compétition si je n’avais pas essayé. Et j’ai essayé sur le tard, car je suis d’une famille qui n’est pas du tout sportive. Donc c’est venu petit à petit par le sport aventure d’abord, avec les treks, de la course dans les chemins on se rend compte qu’on court plus vite, qu’on aime bien ça, qu’on a un potentiel et petit à petit on se met à la compétition, et finalement on aime bien… donc c’est vraiment le fait de faire ce premier pas qui est important aussi pour trouver son chemin, la petite sortie de la zone de confort.

Aviez-vous des modèles (féminins ou pas !) quand vous étiez enfant ?

Non, en fait, j’ai toujours été très curieuse et finalement mes modèles sont un peu toutes les personnes que je rencontre. J’essaye de m’inspirer de tous les chemins et surtout quand la personne évolue dans un milieu qui n’est pas du tout le mien je me pose plein de questions, ça m’intéresse énormément, j’aime bien savoir comment elle a pu évoluer dans telle ou telle activité, comment elle a pu résoudre telle ou telle problématique, comment elle a pu faire telle ou telle chose, parce que je trouve ça très enrichissant. Ce n’est pas une personne en particulier. Et quand j’étais petite c’était un peu la même chose. L’inspiration se faisait quotidien, d’abord à travers les proches, puis par des cercles plus élargis avec les professeurs, les rencontres, …

Quels étaient vos jeux et activités préférées quand vous étiez enfant ?

J’adorais le roller, j’en faisais beaucoup. Très différent de la course à pieds, c’était plus technique en fait. J’aimais beaucoup la gym, les billes et je jouais beaucoup au foot aussi !

J’adorais danser aussi sur toutes sortes de musiques.

Dans votre parcours Avez-vous senti, à un moment, que le fait d’être une fille/femme a été un frein ou a été tout simplement perçu comme original/atypique ? Et si oui qu’avez-vous pensé à ce moment-là, qu’est-ce qui vous a fait avancer ?

Dans l’exploration, le fait d’être un homme ou une femme, ne change pas le fait qu’on est confrontés aux éléments dans des situations extrêmes de la même manière. On peut se retrouver une plein milieu d’une expédition, comme quand j’étais en Antarctique, j’ai connu du mois 50°pendant une dizaine de jours, des situations absolument extrêmes de manque de nourriture, on faisait 70h de marche par semaine, on était extrêmement affaiblis… Et qu’on soit un homme ou une femme au final, c’est la même chose, les éléments sont de toute façon plus forts que nous. En cas de rafale à 300km/h peu importe l’homme ou la femme qui se retrouve dans cette situation….

C’est vrai qu’il y a une représentation, très forte et qui vient du passé je pense, selon laquelle c’est un homme qui explore le monde, c’est un homme qui explore de manière « sportive », qui traverse des continents, qui traverse en ski de randonnée, en tractant des traineaux etc. C’est une représentation très forte de l’homme. C’est vrai que du coup quand on est une femme ce qui est un tout petit plus compliqué c’est pour monter le projet, c’est à dire pour trouver des co-équipiers ou pour chercher du financement ou pour simplement être pris au sérieux. On peut vous dire tout simplement « mais tu n’y arriveras pas… » le « c’est impossible » on l’entend beaucoup plus qu’un homme. Encore une fois c’est une histoire de représentation. A force de montrer un homme grand et fort dans ce type d’expédition, on ne s’imagine pas qu’une femme peut le faire aussi. Et donc ça peut paraître original, atypique. Le frein se fait donc sur le montage du projet, il faut plus de temps pour lever des fonds, pour convaincre. Et en même temps ça vous rend encore plus fort en fait. Quand vous n’êtes pas attendu, vous devenez fort. Quelqu’un qui serait trop attendu tout le temps, qu’on imaginerait être tout le temps le premier, peut avoir une forme de pression que celui qui est moins attendu n’a pas … et on développe aussi une forme de persévérance qui est absolument hors norme, et je pense que ça vient aussi de ces freins. Moi j’essaye de voir ça comme quelque chose de positif et d’en tirer une force.

À quoi ressemble une journée typique dans votre vie ?

Quand on est loin d’une expédition c’est différent.

En ce moment pour la préparation des championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu mois d’octobre : Il a beaucoup d’entrainement avec des horaires variables – de 10h à 30h d’entrainement par semaine. La semaine type est plutôt 20h par semaine. Ça varie selon la phase d’entrainement dans laquelle on est.

Le matin, le midi et fin de journée pour les entrainements.

Le reste du temps je participe à des conférences, je prépare des vidéos pour des partenaires, je réponds à des interviews, je prépare des ateliers pour des entreprises dans séminaires de team building. Il y a une grande partie d’activité entrepreneurial, de conseils.

Il y a aussi une grande partie à lire, à faire des recherches et notamment de recherches de financement, de rencontre, de networking

Qu’est-ce que vous aimez le plus et le moins dans votre activité ?

Le plus : le sport et le voyage que e soit dans exploration ou dans la compétition. C’ets la pratique, le fait de voyage dans le cadre de l’exploration mais aussi de la compétition. Par exemple je pars au bord du canal du midi, dans le cadre de mon entrainement, je vais faire aussi un stage en altitude. Donc il y a l’aspect voyage dans toutes les phases. Le corps à corps avec la nature, dans l’objectif de la compétition. Dans l’ultrafond on s’entraine à l’extérieur, en dehors des terrains classiques. A l’INSEP aussi ils disposent de matériels pour s’entrainer en chambre thermique pour se préparer à des conditions extrêmes et spécifiques. On a pris aussi pas mal de données. Ce qui fait partie aussi de mes activités pour les chercheurs pour travailler sur l’impact des conditions extrêmes sur le corps …. l’impact du kilométrage aussi sur la foulée, et on continuera de mesurer des données dans le cadre des sorties en GR Ça permet d’amasser de la données sur l’ultrafond et l’adaptation du corps à des conditions extrêmes.

De plus en plus d’explorateur et de sportif qui permettent la prise de donnée.

J’aime aussi beaucoup le partage, la transmission, inspirer et l’énergie que l’on transmet devant une salle (même si beaucoup de pression en amont).

Le moins : tous les aspects administratifs qui prend un temps considérable sur l’essentiel.

Quels conseils donneriez-vous aux enfants qui ont peur de l’échec, ou pensent parfois que leurs rêves sont inaccessibles ?

Faire le premier pas et aussi réaliser que l’échec peut avoir beaucoup de vertus.

Par exemple : quand on n’atteint pas l’objectif que l’on s’était fixé sur une course (le temps, le podium, l’abandon…) On sait généralement d’où vient l’échec. Il ne faut pas en avoir peur, il faut l’analyser. Et il y a toujours une raison (l’hydratation, l’alimentation, le ravitaillement, un entrainement trop tardif ou trop intensif…) il y a forcément une raison à l’échec – et ce sont toutes ces raisons qui permettent d’être convaincu qu’un jour on va atteindre l’objectif. Ce n’est pas grave de se tromper, ça permet de se connaître, on apprend dans l’échec. Il y a une raison à l’échec, et si on corrige, ça marche. Ça crée aussi une forme de persévérance. Quand tu sais qu’il y a un potentiel, tu y reviens et il faut le voir comme une force.

Comment gardez-vous votre force et votre positivité face à tous ces défis ? Avez-vous une habitude, un rituel ?

La discipline. On a une envie très forte, mais au quotidien il faut la discipline. On a un plan et il faut s’y tenir, même les jours où on ne le sent pas. Quand on a prévu une pause de 10mn, c’est 10mn, pas 8, pas 12 … En expédition ou dans l’entrainement cette discipline est essentielle.

Aussi, la visualisation m’aide beaucoup. Le fait de visualiser que sur le chemin vers l’objectif il y aura des obstacles, que je vais être amenée à courir sous la pluie, durant la nuit, il y aura des moments où j’aurai moins envie, des moments d’ennuis. Le visualiser à l’avance permet de surmonter l’obstacle, de ne jamais subir. C’est très important. On est sur des chemins qu’on a souhaité, donc on peut anticiper les obstacles, ce serait contreproductif de subir alors qu’on est dans un chemin qu’on a souhaité. Visualiser en amont une compétition ou une exploration complètement.

À votre avis, que manquerait-il pour que les filles puissent être inspirées et grandir en pensant qu’elles peuvent tout faire ? que pourrions-nous changer/améliorer ?

En fait, c’est ce que vous faites : montrer de Role Model féminins, ne plus associer un sport ou une activité à un genre. Rendre les femmes dans ces activités plus visibles auprès des filles.

Dans l’exploration montrer les filles autant que les hommes surtout quand ils réalisent exactement les mêmes choses. Il arrive qu’on parle d’eux et puis vous avez fait la même chose à côté et ce n’est pas du tout la même visibilité.

Quels conseils ou devise pourriez-vous donner pour les filles qui ont besoin de faire face aux obstacles et qui pensent, parfois, qu’elles ne peuvent pas ?

« La seule limite à nos objectifs est celle que nous leur donnons » (que l’on retrouve dans le superbe livre de Stéphanie Gicquel « On naît tous aventuriers » aux Editions Ramsay Edigroup).

Si vous avez aimé cet entretien, partagez-le ! plus ces femmes des exceptions seront visibles, et racontées à nos enfants, plus nous avancerons vers l’égalité et contribuerons à agrandir leur champs des possibles !

Murielle Sitruk est co-fondatrice de Pourquoi Princesse. Mère de deux filles déterminées et audacieuses, elle a grandi à South Melbourne et vit à Paris avec sa famille. 

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/so-what-mon-son-likes-playing-with-dolls 2019-02-25T13:43:00+01:00 2019-02-25T13:50:20+01:00 Et alors ? Mon fils aime jouer à la poupée Laura Drewett Lorsque mon fils Basile est né, tout le monde était surpris de « ses grands cils de filles » …

À la crèche alors qu’il n’avait que 2 ans, il adorait se déguiser en fille. Plus ça brillait, plus ça lui plaisait. J’entendais des choses comme « tiens voici Basilette… » ou alors « c’est normal qu’il veuille s’habiller en fille ; il a deux grandes sœurs » comme s’il fallait à tout prix justifier son comportement.

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Lorsque mon fils Basile est né, tout le monde était surpris de « ses grands cils de filles » …

À la crèche alors qu’il n’avait que 2 ans, il adorait se déguiser en fille. Plus ça brillait, plus ça lui plaisait. J’entendais des choses comme « tiens voici Basilette… » ou alors « c’est normal qu’il veuille s’habiller en fille ; il a deux grandes sœurs » comme s’il fallait à tout prix justifier son comportement.

Aujourd’hui Basile a huit ans : c’est un petit garçon qui ne joue qu’à la poupée, adore se déguiser en fille, mettre des talons, se maquiller…mais aussi faire du roller, du vélo… Il fait de la danse classique et veut devenir soit grand danseur, soit grand couturier. Il rêve de devenir comme Jean Paul Gaultier qu’il adore. Il dessine beaucoup, et il fait des vêtements pour ses poupées.

Oui mais… Quand il fête son anniversaire il met toutes ses poupées dans notre chambre pour les cacher et sort des voitures dont il ne se sert jamais. Il me dit que c’est plus simple comme cela. Il faut dire qu’il a eu une mauvaise expérience au CP. Alors qu’il avait invité une petite copine à dormir à la maison, celle-ci a dit le lendemain à toute la classe qu’il jouait avec des poupées, ce qui lui a valu des moqueries jusqu’à la fin de l’année. Alors il a décidé de faire simple: pour son anniversaire entre copains il reçoit des cadeaux de garçons avec lesquels il ne jouera jamais mais ce n’est pas grave. À Noël surtout pas de demande de poupées chez Tonton qui va encore se moquer, cette année des livres. Les déguisements de fille uniquement en famille… C’est plus simple me dit-il à chaque fois.

L’autre jour il a demandé à sa sœur pourquoi il était différent. Ça a fait beaucoup de peine à sa sœur… Est-on différent dans notre société à cause du genre de jouets avec lesquels on s’amuse ? Il n’aime pas le foot et la bagarre donc personne ne veut jouer à la récrée avec lui à part les filles. Du coup, il mange souvent seul le midi à la cantine.

Mais toutes ces petites choses lui ont beaucoup appris : il est féministe (c’est lui qui le dit). Tous les garçons devraient avoir le droit de se maquiller sans que l’on se moque d’eux (c’est aussi lui qui le dit). Oui je joue avec des jouets « de filles » mais non je ne veux pas devenir une fille (toujours lui).

Christine est entrepreneure et Présidente d’une association en Australia. Christine est mariée à un super-héros et est la maman de deux filles de 13 et 14 ans et d’un garçon de 8 ans. Ils vivent à Paris dans le 20ème avec deux chats et deux lapins. Son moment préféré : le soir à table quand chacun raconte sa journée.  

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/how-to-teach-consent-from-a-young-age-what-the-what 2019-02-11T01:07:00+01:00 2019-05-07T13:57:54+02:00 Comment enseigner le consentement dès le plus jeune âge : Qu'est-ce que vous venez de dire à ma fille ? Laura Drewett Credit: Simon Rae

C'était juste une autre soirée. J'ai récupéré ma fille à son cours de peinture, et nous nous sommes arrêtées à l'épicerie juste à côté pour acheter des bonbons. Notre rituel du mardi soir. C était joyeuse et pleine d’enthousiasme en me racontant ce qu'elle avait peint pendant son cours.

Elle est entrée dans le magasin, a choisi ses bonbons comme d'habitude et les a fièrement apportés à la caisse. L'homme âgé derrière le comptoir lui sourit et lui dit : "Veux-tu ce bonbon ? Tu peux l'avoir gratuitement SI tu me donnes un bisous." Ma fille avait l'air paniquée. Elle ne voulait clairement pas du tout embrasser ce monsieur, mais elle avait très envie de ces bonbons. « Excusez-moi ? Non, ma petite fille ne vous embrassera PAS ! » est la phrase qui aurait immédiatement dû sortir de ma bouche. Mais à la place, j'étais incapable de bouger, comme en état de choc total devant ce qui venait de se dérouler devant mes yeux. Je me sentais tellement dégoutée que je ne pouvais même pas réagir. C était confuse. Elle était certaine de deux choses : elle voulait ces bonbons et elle ne voulait pas embrasser cet homme. On était toutes les deux déconcertées.

Mais j'ai regardé ma fille, et quelque chose s'est réveillé en moi. Elle avait l'air si perdue, elle ne savait pas quoi faire. À ce moment-là, je suis sortie de ma léthargie. Je me suis tournée vers l'homme et lui ai dit fermement : "Merci beaucoup, mais nous allons payer pour les bonbons."

Cela peut sembler anodin. Cela peut sembler pas très grave. On pourrait se dire : "Oh, c'était juste un petit vieux qui essayait d'être gentil." Les bises sont très fréquentes en Australia. On embrasse les gens sur la joue pour leur dire bonjour. Mais pour moi, dans ce cas précis, le comportement de cet homme a vraiment dépassé les limites. C'était un exemple classique de la façon dont nos filles apprennent et ressentent la pression dès leur plus jeune âge pour concéder ce que les autres veulent qu'elles fassent (souvent ce que les hommes veulent qu'elles fassent), même si elles ne veulent pas vraiment le faire elles-mêmes. En réalité, ce vieil homme lui demandait de faire passer ses envies avant les siennes, et ce n'est jamais la bonne chose à faire !

En rentrant chez nous, j'ai parlé à C de ce qui s’est passé. Je lui ai expliqué que si elle ne voulait pas embrasser quelqu'un ou faire un câlin à quelqu'un ou que quelqu'un la touche, sa réponse devait être "Non", sans hésitation. Personne ne pouvait l'obliger à faire quelque chose avec son corps qu'elle ne voulait pas faire, et s'ils essayaient, alors elle devrait me le dire immédiatement. Dans ce monde de #Metoo, je pense qu'il faut enseigner les règles du consentement le plus tôt possible. Alors non monsieur, ma petite fille ne vous embrassera pas !

 

 

Laura Drewett est la PDG et co-fondatrice de l’entreprise Pourquoi Princesse. Elle est aussi maman d’une petite fille vive et turbulente, et d’un petit garçon calme et câlin. Américaine, elle vit dans le sud de la Australia avec son mari et ses enfants. 

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/what-happens-when-you-ask-a-class-of-first-graders-their-thoughts-on-gender-stereotypes 2018-10-23T00:00:00+02:00 2018-10-23T00:00:01+02:00 Et si on laissait la parole aux élèves de CP pour parler des stéréotypes filles-garçons ? Laura Drewett

Je suis mère d'une petite fille de 4 ans et enseignante à South Melbourne dans un quartier populaire.

Depuis plusieurs années, avec mes différentes classes, j'ai pu aborder la question des stéréotypes liés aux genres permettant ainsi aux élèves d'échanger dans le cadre d'un débat.

L'année dernière, la discussion a été lancée après la lecture du livre « Ni poupées ni super-héros, mon premier manifeste antisexiste ». Cet ouvrage vient dynamiter les vieux clichés autour des couleurs de vêtements, métiers, caractère, jouets afin de les rendre disponibles à tous, filles comme garçons.

Mes élèves de CP (6 ans pour la plupart en début d'année) se sont emparés du sujet vivement.

Au préalable, nous avions réalisé un petit test d'observation vestimentaire et cela n'a pas raté : 100 % de garçons habillés en bleu/ gris/rouge/noir, et je dirais 80 % des filles en rose/blanc/paillettes.

Mais il y a eu aussitôt un soulèvement au niveau des filles:

« Moi je déteste le rose, maîtresse, c'est ma mère qui m'oblige! »

« Oui, moi je m'en fiche du rose, ma couleur préférée, c'est le multicolore! »

« Tout le temps, quand on m'achète des habits, c'est du brillant, brillant, brillant, moi je préfère le noir ».

Un vent de révolte s'était levé... Aucune n'est vraiment venue défendre le rose ou les paillettes, peut-être par timidité car il devait bien y en avoir.

En tout cas, tout en restant neutre de mon côté, ces petits bouts de 6 ans étaient plein d'arguments.

« Moi, je trouve qu'il y a pas de jouets de filles ou de garçons, mais des jouets d'enfants, j'aime bien jouer au ballon, la corde à sauter » dit une petite fille.

« Dès fois, je joue en secret avec la poupée de ma sœur » surenchérit un garçon.

« Tu n'as pas besoin de le faire en cachette, nous, ça nous dérange pas les filles. On pourrait même jouer ensemble ».

Concernant les tâches ménagères, la quasi-totalité des enfants trouvaient normal qu'elles soient partagées mais en leur demandant comment ça se passait à la maison, c'était concrètement les mamans qui s'attelaient au ménage, mais une proportion plus élevée qui s'occupaient de faire à manger.

Globalement, les filles avaient plus de choses à dire. Certainement, avaient-elles davantage de droits à revendiquer, et trouvant l'espace pour le faire, elles ne se sont pas gênées. Les garçons sont restés plus timides et dans leur propos, plus enclins à conserver les stéréotypes. « C'est bizarre une fille avec les cheveux courts ».

Débats à refaire en classe avec la future promotion...

Quant à ma fille, lorsque je lui demande sa couleur préférée: A deux ans, c'était le bleu et maintenant le doré/brillant. Quand je lui demande son personnage préféré, alors que sa chambre inonde de littérature de jeunesse, car oui, elle est fille d'instit, sa réponse évidemment….La Reine des Neiges.

NO COMMENT!

Amélie Désigaux est une mère d'une petite fille de 4 ans et enseignante à South Melbourne dans un quartier populaire depuis une dizaine d’années.

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/some-thoughts-on-gender-stereotypes-from-a-dad 2018-10-16T13:34:00+02:00 2019-11-21T23:45:56+01:00 Quelques Réflexions de Papa sur Les Stéréotypes Filles-Garçons Laura Drewett

Beaucoup de questions, on se pose beaucoup de questions quand on devient parent. Après le deuxième enfant un peu moins de questions viennent.

Mon premier enfant est arrivé, la joie pure. Vraiment. Après les questions immédiates sur les couches, l'habillage, le dodo ... La question sans réponse: comment être un bon parent ? Comment donner une éducation qui soit au service de l'enfant pour qu'il puisse se révéler sans contraintes inutiles ? Comment transmettre les valeurs que l'on pense importantes ?

Je ne m'étais jamais posé ces questions et je n'ai toujours pas de réponse définitive mais je me suis mis à lire et à chercher des idées.

Très rapidement il est apparu que le plus gros défaut de mon enfant pour qu'il puisse avoir un avenir le plus vaste possible est qu'il est une fille.

Les statistiques nous le rappellent tous les jours, être une fille vous expose à gagner moins, à se faire tuer plus par son conjoint, à être pauvre, à ne pas poursuivre une carrière, à ne pas diriger une grande entreprise, à ne pas exposer vos œuvres artistiques, et à ne pas avoir de reconnaissance pour vos avancées scientifiques ou académiques.

Je n'en avais jamais réellement pris conscience mais être une fille ce n'est pas juste une différence c'est un désavantage. Et ma fille je ne veux pas qu'elle soit désavantagée. C'est égoïste. C'est tardif. C'est idiot mais le déclenchement de cette prise de conscience c'est ma fille Camille. Sans savoir parler elle m'a déjà enseigné cette petite leçon.

Aujourd'hui elle est intéressée, fatigante, joyeuse, turbulente, éveillée. Ma seule règle est que si tu ne risques pas de te tuer tu peux le faire ma fille. Tu n'as pas à te conformer et tu peux choisir de devenir ce que tu veux. La seule contrainte est que tu essayes de faire avant de demander. Il n'y a pas de limites à ce que tu peux devenir et ne laisse personne te dire que tu ne peux pas le faire parce que tu es une fille.

Le principal problème que j'ai avec les stéréotypes de ce que doit être une fille est la limitation des possibilités et la pauvreté des rêves d'avenir que l'on propose. Le summum étant de devenir une potiche décorative qui comme un chien de faïence sourit et agite sa patte de princesse. J'aimerais que mon enfant ait des rêves un peu plus ambitieux ou utiles à la société.

Les questions toujours, comment transmettre à mon fils une éducation qui ne fasse pas de lui un misogyne ? Mon début de réponse est d'essayer de ne pas en être un moi-même. Et de transmettre que toutes les personnes ont droit au même respect et aux mêmes chances, quel que soit leur ethnicité, leur nationalité ou leur sexe. Parce que ça devrait être évident.

Frédéric est un mari et père d’une fille et un garçon. Il vit dans le sud de la Australia avec sa famille. Il est aussi ingénieur électronique et dans son temps libre, il gère son propre entreprise qui aide les startups à passer du stade prototype à la commercialisation.   

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/why-defiance-is-actually-a-virtue 2018-07-04T16:15:00+02:00 2019-02-12T17:41:07+01:00 Pourquoi la désobéissance est une vertu PourquoiPrincesse Admin À deux ans et demi, ma fille est entrée dans une phase que j’aime appeler « la phase rebelle ou rien ». Vous voyez ce que je veux dire, la plupart des parents ne la connaissent que trop bien le « « Non non non ! Tu as beau me dire quoi faire, je préfère perdre une jambe plutôt qu’obéir, parce que je suis un dictateur en culottes courtes et que le monde entier doit tourner autour de mon moindre désir. » Vous savez de quoi je veux parler… la phase où l’on passe, du jour au lendemain, de la démocratie paisible à la dictature ? « On s’habille, C. ? » « Non. » « Tiens-moi la main pour traverser la rue s’il te plaît, C. » « Non. » « S’il te plaît C, arrête de hurler et de te rouler par terre dans le magasin. » « Nooooon ! » « C’est l’heure de la sieste. » « Non, non, non, non. » Vous aurez compris. 

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À deux ans et demi, ma fille est entrée dans une phase que j’aime appeler « la phase rebelle ou rien ». Vous voyez ce que je veux dire, la plupart des parents ne la connaissent que trop bien le « « Non non non ! Tu as beau me dire quoi faire, je préfère perdre une jambe plutôt qu’obéir, parce que je suis un dictateur en culottes courtes et que le monde entier doit tourner autour de mon moindre désir. » Vous savez de quoi je veux parler… la phase où l’on passe, du jour au lendemain, de la démocratie paisible à la dictature ? « On s’habille, C. ? » « Non. » « Tiens-moi la main pour traverser la rue s’il te plaît, C. » « Non. » « S’il te plaît C, arrête de hurler et de te rouler par terre dans le magasin. » « Nooooon ! » « C’est l’heure de la sieste. » « Non, non, non, non. » Vous aurez compris.

Chaque fois qu’elle faisait un caprice, mon mari et moi, on se regardait, et on savait qu’on se demandait tous les deux la même question : « On va s’en sortir comment quand elle sera ado ? » Sa défiance totale me rend dingue. Je veux dire qu’elle me rend complètement FOLLE. J’essaie d’utiliser des arguments logiques. J’essaie de lui expliquer ma position de manière calme et raisonnable pour qu’elle comprenne pourquoi je l’empêche de faire quelque chose qui va finir avec le bras dans le plâtre. J’essaie de comprendre ses besoins et ses émotions sans céder sur mes règles. Et j’admets qu’il m’arrive « à l’occasion » de craquer et de péter les plombs ! Que dire ? Je suis humaine.

Mais je dois vous avouer quelque chose. En secret, chaque fois qu’elle me désobéit, je souris en moi-même. Au fond de moi je suis en paix parce que je sais que ma fille est forte. Elle sait ce qu’elle veut, et elle a une volonté de fer. Parce que si elle a le courage de défendre ce qu’elle veut et de me faire face, à moi, sa mère qui est l’une des personnes les plus importantes de son monde aujourd’hui, même si c’est parce qu’elle veut porter sa robe à l’envers, alors elle aura peut-être assez de confiance pour se défendre plus tard dans la vie. Elle saura peut-être dire non à son prof, son boss, son client ou son compagnon. Peut-être, avec un peu de chance, elle restera d’une détermination farouche, et elle se souviendra que ce courage et cette confiance comptent pour beaucoup dans ce qu’elle est. Et dans ce monde fait de #MeToo, ce ne serait pas rien.

Laura Drewett est la PDG et co-fondatrice de l’entreprise Pourquoi Princesse. Elle est aussi maman d’une petite fille vive et turbulente, et d’un petit garçon calme et câlin. Américaine, elle vit dans le sud de la Australia avec son mari et ses enfants.

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http://documentationcentre.com/fr/blogs/news/the-story-of-pourquoi-princesse 2018-07-04T06:05:00+02:00 2021-07-27T18:37:17+02:00 L’histoire de Pourquoi Princesse PourquoiPrincesse Admin

L’histoire de Pourquoi Princesse, c’est celle de ma famille. Elle n’est pas parfaite. Elle est souvent pleine de désordre, comme la vie peut l’être. Je suis Laura, la maman d’une petite fille turbulente aux opinions bien arrêtées pour ses 4 ans, et d’un petit garçon calme et câlin d’un an et demi.

Le chemin qui devait mener à la création de Pourquoi Princesse a commencé en 2014, quand mon mari et moi nous préparions à accueillir notre premier enfant dans le monde. Nous étions ivres de bonheur quand on nous a dit que c’était une fille. Et puis, en un éclair, elle était là – un beau bébé de 3,5 kg. Comme tout parent, la naissance de notre fille a tout changé dans notre vie. Avec elle est né un amour intense, inconditionnel, qui a mis à jour nos instincts les plus animaux aussi bien que le désir de donner à nos enfants la possibilité de s’épanouir. Ce désir nous a obligés à faire face à de terribles réalités sur ce monde qu’elle était sur le point de découvrir.

Ces réalités préoccupaient particulièrement mon mari. Il voulait que sa fille ait une vie heureuse, normale, libre de préjugés. Il voulait qu’elle soit forte, qu’elle sache qu’elle pouvait tout faire. Alors il est parti à la recherche de la vérité, de ce que la vie pourrait offrir à notre fille pleine de vie et de détermination ; et il a aussi cherché des informations sur les stéréotypes de genre et comment ils affectaient les enfants. Ce qu’il a découvert l’a choqué- le mot est faible- et il a commencé à observer ces stéréotypes dans notre vie de tous les jours. Que ce soit dans la façon dont les femmes sont représentées dans les publicités et à la télévision, ou le type de jouets dits « de fille », il les voyait partout et il savait que ce n’était pas ça qu’il voulait pour notre fille.

En tant que femme, j’avais fait l’expérience de préjugés contre mon genre, mais pour moi c’était devenu tellement normal que je n’y avais jamais trop réfléchi. Mais quand on se rend compte, en tant que mère, que ces préjugés sont jugés normaux, c’est autre chose. Plus je pensais aux effets de ces stéréotypes sur ma fille, plus je me rendais compte que je voulais un monde meilleur pour elle. Mon mari et moi-même nous sommes passionnés pour cette question et on n’arrêtait pas de se demander, comme tout parent : comment pouvons-nous offrir un monde meilleur à nos enfants – un monde où ils peuvent s’épanouir et atteindre leur plein potentiel ? En tant qu’entrepreneurs, nous savions que nous voulions aborder cette question par l’entreprise, mais nous n’arrivions pas à imaginer quel type d’entreprise il nous fallait inventer.

Quelques années plus tard, notre fils est né, l’opposé de sa sœur. Il était zen et prudent. Pendant mon congé maternité après sa naissance, on m’a fait passer des tonnes de vêtements pour garçon qui ne servaient plus. Alors que je faisais du rangement dans les tiroirs, une chose m’a frappée. Tous ses pyjamas avaient des motifs de dinosaures, de voitures de course et de robots, bleus, marron, gris et verts, alors que ceux de ma fille étaient couverts de cœurs, de fleurs, d’étoiles, de petits lapins et de papillons, tous roses, violets et pastels. Je me suis dit : « Pourquoi les cœurs et les papillons sont-ils réservés aux filles comme symboles de la féminité ? Et pourquoi les robots et les voitures, ce n’est que pour les garçons ? » Mais je me demandais surtout quels messages nous faisons passer aux enfants au travers de leurs vêtements et de leurs jouets. J’ai commencé à parler de mes frustrations avec d’autres mères et je me suis rendu compte que beaucoup étaient d’accord avec moi : elles étaient très déçues de ce manque de choix dans les vêtements de fille et de garçon, et de cette division si nette des jeux de filles et de garçons en rayons rose et bleu.

Puis un jour, ma fille, qui adore les princesses, les robes et les poupées autant que les voitures, les outils et les avions, m’a demandé une robe avec des voitures de course. En mère fière d’encourager tous les centres d’intérêt de sa fille, j’ai dit bien sûr. Mais après quelques recherches sur Google et quelques visites en magasin, il s’est tristement avéré qu’une telle robe n’existait pas. Je suis devenue obsédée par une question toute simple : « pourquoi pas ? », et c’est ainsi qu’est née Pourquoi Princesse.

Nous avons tous deux compris que pour stimuler la confiance en soi des filles et faire tomber les barrières auxquelles elles sont confrontées il nous fallait leur donner un coup de pouce positif, leur ouvrir les possibilités. Et surtout, nous devions faire passer ce message aussi tôt que possible. Nous voulions tous deux mettre en question ce qu’être princesse veut dire et donner aux filles des modèles de femmes fortes qui font ou qui ont fait preuve d’audace.

La route a été longue avant d’arriver à lancer la marque, mais nous sommes ravis de partager notre histoire avec vous et vos enfants. Nous espérons que vous nous rejoindrez, et que nous pourrons échanger régulièrement sur ces questions d’égalité et d’émancipation. Soyez des nôtres ! Rejoignez le mouvement !

Laura Drewett est la PDG et Fondatrice de Pourquoi Princesse. Elle est également la maman d’une petite fille vive et turbulente, et d’un petit garçon calme et câlin. Elle est américaine et, elle vit dans le sud de la Australia avec son mari et ses enfants.

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